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Le Majordome des Giovanni, Cielo
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pseudo : invité
Tags : vos tags.
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pronoms : non spécifié
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Tier : Tier 0
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Messages : 5
Quartz : 3
Date d'inscription : 22/08/2021
Cielo Giovanni
vos pronomspas de twft.
Identification
Nom : Giovanni, Stromboli de naissance
Prénom : Cielo
Âge : 58 ans
Taille : 1 mètre 92
Classe : Humain
Tier du Personnage : Singulier
Affiliation : Famille Giovanni
Nationalité : Italien
Lieu de résidence : Venise
Alignement : Loyal neutre
Crédits avatar : Jack l'éventreur, Records of Ragnarok
Prénom : Cielo
Âge : 58 ans
Taille : 1 mètre 92
Classe : Humain
Tier du Personnage : Singulier
Affiliation : Famille Giovanni
Nationalité : Italien
Lieu de résidence : Venise
Alignement : Loyal neutre
Crédits avatar : Jack l'éventreur, Records of Ragnarok
Concept
"La vraie liberté est celle de choisir ses chaînes"
Au détour d'une ruelle de Venise, il existe un bâtiment, comme tous les autres bâtiments de la rue. Il ne se démarque des autres que par la possession d'un sous-sol vaste, créé par les anciens propriétaires dans les années 40 pour y stocker du matériel pour la résistance italienne. Dans les faits, le sous-sol n'apparaît pas dans les plans du bâtiment, et le seul accès se trouve maintenant à l'extérieur. En somme, une parfaite antre de magus.
Mais ce n'est pas un magus qui est en train de franchir la porte, non. C'est un humain. Un homme qui a déjà passé 57 printemps sur cette terre, aux cheveux et à la moustache grisonnante. Sa tenue, venue semblerait-t-il du siècle dernier, rappelle celle du majordome de bonne famille, à raison. Du haut de son mètre quatre-vingt-douze un chapeau assorti au costume surplombe la longue figure svelte, et retient partiellement un monocle légèrement fantaisiste couvrant son œil droit, qui, si il n'était pas caché, bougerait de manière frénétique dans toutes les directions, indépendamment de l'œil gauche.
"Cielo ! Qu'est-ce que je peux te servir aujourd'hui ?"
Le vieil homme fit une révérence d'un autre temps à l'alchimiste, en train de créer ce qui semblait être un morceau d'être vivant.
"Salutations, mon ami. Je crois que mon maître a envie d'essayer de la chimère."
"Je crois ? Il t'a demandé de la chimère ou c'est juste toi qui imagines des choses ?"
"Voyons, mon cher, le travail d'un majordome est de pourvoir aux désirs de son maître, même s’il n'en est pas encore conscient."
Cielo connaissait la plupart de ses maîtres depuis plusieurs années, si bien qu'il avait appris à les connaitre presque aussi bien que s’il était vraiment de leur famille. Il tient à tout savoir des envies et des besoins de ses maîtres pour pouvoir être le plus efficace possible dans sa fonction de majordome.
"Si tu veux de la chimère, je peux voir ça. La partie intéressante de la viande reste la jonction entre le corps et la queue : le mélange de deux animaux complètement différents donne une saveur unique à la viande, qui rappelle le crabe, en plus subtil."
"Le crabe ? Hm. Je vais vous en prendre deux kilos, mon brave. Avec un demi-litre d'encre."
"Très bien, par contre fais attention, les veines sont remplies de poison, et tu veux vraiment pas qu'il finisse dans l'assiette de ton maître, reste très précis en le coupant. J'ai pas envie de me retrouver avec ses sbires devant ma porte."
Mais le marchand savait déjà très bien que ce ne serait pas un problème.
Revenu dans la cuisine du manoir de son maître, Cielo déballa ses courses : farine, oeufs, crevettes, encre de kraken, et viande de chimère.
Le majordome déposa la viande sur la planche à découper, respira longuement, avant d'enlever son monocle.
Il ne savait pas où se trouvaient les veines remplies de poison, mais ce qu'il savait, c'est qu'il avait échoué en coupant par la gauche, puis par la droite, la seule entaille où le sang noirâtre n'avait pas coulé, c'était par cette entaille en diagonale. Ses yeux devinaient le futur, lui disaient où ne pas couper, et ses mains suivaient les prédictions.
Les mouvements de découpe de Cielo sont froids, comme ceux d'un médecin légiste vétéran, qui, ayant vu et disséqué trop de personnes dans sa vie, bouge ses mains avec un automatisme terrifiant et précis. Il avait découvert ce talent dans sa jeunesse, et il l'avait perfectionné sur les ennemis de son maître.
Finalement, les veines furent retirées de la viande avec une grande délicatesse.
Quelques heures plus tard, le temps de préparer les pâtes et de cuire la viande à cœur, le plat sortait de cuisine, porté au maître de maison par Cielo.
"Monsieur Giovanni, Spaghetti al Nero di kraken revisité à la viande de chimère. Bon appétit."
Mais ce n'est pas un magus qui est en train de franchir la porte, non. C'est un humain. Un homme qui a déjà passé 57 printemps sur cette terre, aux cheveux et à la moustache grisonnante. Sa tenue, venue semblerait-t-il du siècle dernier, rappelle celle du majordome de bonne famille, à raison. Du haut de son mètre quatre-vingt-douze un chapeau assorti au costume surplombe la longue figure svelte, et retient partiellement un monocle légèrement fantaisiste couvrant son œil droit, qui, si il n'était pas caché, bougerait de manière frénétique dans toutes les directions, indépendamment de l'œil gauche.
"Cielo ! Qu'est-ce que je peux te servir aujourd'hui ?"
Le vieil homme fit une révérence d'un autre temps à l'alchimiste, en train de créer ce qui semblait être un morceau d'être vivant.
"Salutations, mon ami. Je crois que mon maître a envie d'essayer de la chimère."
"Je crois ? Il t'a demandé de la chimère ou c'est juste toi qui imagines des choses ?"
"Voyons, mon cher, le travail d'un majordome est de pourvoir aux désirs de son maître, même s’il n'en est pas encore conscient."
Cielo connaissait la plupart de ses maîtres depuis plusieurs années, si bien qu'il avait appris à les connaitre presque aussi bien que s’il était vraiment de leur famille. Il tient à tout savoir des envies et des besoins de ses maîtres pour pouvoir être le plus efficace possible dans sa fonction de majordome.
"Si tu veux de la chimère, je peux voir ça. La partie intéressante de la viande reste la jonction entre le corps et la queue : le mélange de deux animaux complètement différents donne une saveur unique à la viande, qui rappelle le crabe, en plus subtil."
"Le crabe ? Hm. Je vais vous en prendre deux kilos, mon brave. Avec un demi-litre d'encre."
"Très bien, par contre fais attention, les veines sont remplies de poison, et tu veux vraiment pas qu'il finisse dans l'assiette de ton maître, reste très précis en le coupant. J'ai pas envie de me retrouver avec ses sbires devant ma porte."
Mais le marchand savait déjà très bien que ce ne serait pas un problème.
Revenu dans la cuisine du manoir de son maître, Cielo déballa ses courses : farine, oeufs, crevettes, encre de kraken, et viande de chimère.
Le majordome déposa la viande sur la planche à découper, respira longuement, avant d'enlever son monocle.
Il ne savait pas où se trouvaient les veines remplies de poison, mais ce qu'il savait, c'est qu'il avait échoué en coupant par la gauche, puis par la droite, la seule entaille où le sang noirâtre n'avait pas coulé, c'était par cette entaille en diagonale. Ses yeux devinaient le futur, lui disaient où ne pas couper, et ses mains suivaient les prédictions.
Les mouvements de découpe de Cielo sont froids, comme ceux d'un médecin légiste vétéran, qui, ayant vu et disséqué trop de personnes dans sa vie, bouge ses mains avec un automatisme terrifiant et précis. Il avait découvert ce talent dans sa jeunesse, et il l'avait perfectionné sur les ennemis de son maître.
Finalement, les veines furent retirées de la viande avec une grande délicatesse.
Quelques heures plus tard, le temps de préparer les pâtes et de cuire la viande à cœur, le plat sortait de cuisine, porté au maître de maison par Cielo.
"Monsieur Giovanni, Spaghetti al Nero di kraken revisité à la viande de chimère. Bon appétit."
Psychologie
Loyal
Elégant
Froid
Cielo est la définition de classieux. Un homme aux allures nobles, il dégage cette impression qu’il vient d’un temps ancien, une époque idéalisée, voire utopique, où les valeurs étaient plus respectées, et où la galanterie était monnaie courante : il souhaite la bonne journée par la révérence, parle avec un langage qui se veut d’une élégance avancée, tient la porte aux étrangers, garde sa posture droite et digne, et suit un code de gentleman du siècle dernier.
Bien sûr, il ne s'attend pas à ce que les autres suivent son code de conduite. Il se l'impose à lui-même, car en tant que pièce rapportée des Giovanni, incapable de magie, il se doit d'être irréprochable dans tous les autres domaines. Il se refuse à la médiocrité ou au passable, dans son comportement ou dans ses actions, de peur qu'il ne soit plus légitime à porter ce nom qui lui est si cher.
Le majordome des Giovanni est fidèle à sa famille. Pas seulement fidèle comme un soldat le serait à son armée, ou un chien à son maître. Cielo considère qu'il doit tout à la grande famille de Venise, et que par conséquent il doit leur rendre tout, et que la famille peut tout lui reprendre. Il pourrait commettre les pires exactions si le patriarche venait à le demander, il ne demanderait que la hauteur de la chute si l'on lui demandait de se jeter dans le vide, et il ne demanderait que si la victime doit souffrir si l'on lui demandait de tuer : Le vieil homme n'a aucune considération pour son propre bien-être ou celui des autres si la famille est impliquée. Le majordome n’est cependant pas à l’aise avec l’idée d’impliquer des innocents volontairement, c’est la seule chose qui le stopperait véritablement d’obéir à un ordre, et la famille le sait.
Lorsqu’il n’a aucun ordre, Cielo ne voit aucune utilité à commettre une quelconque forme de violence, et préfère résoudre les situations pacifiquement. Il n’aime pas tâcher ses mains de sang lorsque cela n’est pas nécessaire, et préfèrera l’évitement à la confrontation. Le vieil homme n’aura pas non plus de scrupule à aider une autre personne si cela ne rentre pas en conflit d’intérêt avec la famille.
Bien sûr, il ne s'attend pas à ce que les autres suivent son code de conduite. Il se l'impose à lui-même, car en tant que pièce rapportée des Giovanni, incapable de magie, il se doit d'être irréprochable dans tous les autres domaines. Il se refuse à la médiocrité ou au passable, dans son comportement ou dans ses actions, de peur qu'il ne soit plus légitime à porter ce nom qui lui est si cher.
Le majordome des Giovanni est fidèle à sa famille. Pas seulement fidèle comme un soldat le serait à son armée, ou un chien à son maître. Cielo considère qu'il doit tout à la grande famille de Venise, et que par conséquent il doit leur rendre tout, et que la famille peut tout lui reprendre. Il pourrait commettre les pires exactions si le patriarche venait à le demander, il ne demanderait que la hauteur de la chute si l'on lui demandait de se jeter dans le vide, et il ne demanderait que si la victime doit souffrir si l'on lui demandait de tuer : Le vieil homme n'a aucune considération pour son propre bien-être ou celui des autres si la famille est impliquée. Le majordome n’est cependant pas à l’aise avec l’idée d’impliquer des innocents volontairement, c’est la seule chose qui le stopperait véritablement d’obéir à un ordre, et la famille le sait.
Lorsqu’il n’a aucun ordre, Cielo ne voit aucune utilité à commettre une quelconque forme de violence, et préfère résoudre les situations pacifiquement. Il n’aime pas tâcher ses mains de sang lorsque cela n’est pas nécessaire, et préfèrera l’évitement à la confrontation. Le vieil homme n’aura pas non plus de scrupule à aider une autre personne si cela ne rentre pas en conflit d’intérêt avec la famille.
Compétences
Condition Physique Exceptionnelle
Entrainement Martial
Talent : Mouvements Chirurgicaux
Yeux Mystiques de Précognition
Formation Académique
Objet Surnaturel Supérieur
Formation Thaumaturgique
Description Compétences
Condition Physique Exceptionnelle
La dévotion de Cielo a toujours été indiscutable, mais son corps n’a pas suivi aussi vite. Des années d’affrontements contre des ennemis plus forts que lui, des mages et des monstres ont forgés le corps que le majordome possède aujourd’hui. Il est assez solide pour endurer des attaques qui tueraient sur le champ un humain, et assez rapide pour éviter d’en arriver là.
Entrainement Martial
Sur le plan technique, Cielo a tout autant dû palier à sa faiblesse de simple homme en connaissant assez les arts du combat pour avoir un avantage autre que physique ou magique. Le vieil homme maîtrise plusieurs styles de combat à mains nues ou à l’épée, et possède l’expérience de multiples adversaires plus dangereux les uns que les autres
Talent : Mouvements Chirurgicaux
Cielo n’est pas seulement précis. Il est capable d’effectuer des tâches physiques avec une précision effrayante. Due à son expérience avec son œil mystique, il a aiguisé sa précision à la limite de l’humainement possible. Que cela soit pour des tâches ménagères, une découpe de cuisine, tailler un vêtement, gagner à un jeu de fête foraine, ou toucher un organe vital, le majordome rate rarement sa cible.
Yeux Mystiques de Précognition
C’est la seule chose qui sépare réellement le majordome du mortel. Son œil droit est un œil mystique de rang doré, capable de prédire l’avenir. Tournant frénétiquement sur lui-même, l’œil est capable de « deviner » la suite des événements. Le vieil homme s’en sert normalement pour deviner les possibles futurs immédiats de son entourage, et ainsi savoir exactement comment réagir dans une situation donnée. Cependant, ces yeux peuvent voir plus loin dans le futur, et plus il voit loin, plus le futur est vague et dur à interpréter, jusqu’à devenir incompréhensible.
Formation Académique
Cielo n’est pas un génie d’un domaine particulier, mais il a dû aiguiser son esprit autant que son corps pour ne pas faire tache dans la grande famille des Giovanni. Cielo possède principalement une large culture littéraire, une connaissance de l’histoire plus que correcte, et un savoir basique sur les autres domaines.
Objet Surnaturel Supérieur
Une des rapières de collection de la famille Giovanni, et celle qui a été offerte à Cielo, comme à beaucoup d'autres membres de la famille. Celle-ci est un don de l’Eglise à la famille : il s’agit d’une Clef de providence, permettant de baptiser la chair des apôtres de la mort et de les réduire en cendres. Celle-ci possède un deuxième pouvoir un peu plus particulier : les systèmes thaumaturgiques qu’elle touche sont perturbés et perdent de leur efficacité. Avec cette lame, Cielo peut se battre à armes égales avec les créatures de la nuit et les mages expérimentés.
Formation Thaumaturgique
Sur ses 58 ans, Cielo a vécu 50 années entourés de mages. Il a été éduqué sur le fonctionnement de la thaumaturgie basique, et a pu observer plus d’une fois l’utilisation de ces sorts en pratique. Il a demandé une formation plus avancée sur l’anatomie des créatures magiques, bien sûr pour des pratiques culinaires, et sur le fonctionnement des contrats magiques.
Test RP
L’euphorie de la non-vie, la joie de dominer et d’asservir, le bonheur de liquéfier la vie et de la boire comme un grand cru ! Depuis son retour des morts, l’homme avait trouvé le véritable bonheur dans la domination et la débaucherie, Aucune sensation de son vivant ne serait plus jamais équivalente à cet instant de disgrâce.
Pour couronner le tout, il avait réussi à créer des esclaves, des morts prêts à faire toutes les basses besognes à sa place. Plus jamais il ne serait regardé de haut, par personne.
Toc toc toc.
L’apôtre se releva lentement. Quelqu’un brisait son extasie ? Inacceptable, avec un mouvement de main, ses pantins de chair se mirent en marche, prêt à dévorer quiconque pénètrerait son repaire. Depuis l’autre côté une voix masculine et usée se faisait entendre.
« Excusez-moi de vous déranger au milieu de la nuit, mon bon monsieur, mais mon employeur aurait quelques plaintes de voisinage à vous transmettre. J’entends vos camarades de l’autre côté, en l’absence de réponse, je me permets de rentrer. »
La porte grinça légèrement, la lumière pâle de la lune s’infiltrant lentement dans l’entrepôt, et révélant le spectacle macabre, qui accueilli le vieil homme avec des cris et des crocs.
A peine dans leur lancée, que le sang commençait déjà à couler, ce qui avait l’air de satisfaire le vampire naissant. Ce qu’il mit du temps à comprendre, cependant, ce fut que le sang n’était pas le bon.
Une lame traversait les morts un à un, tranchant dans le vif et laissant les cadavres retourner au sol dont ils n’auraient jamais dû se relever. Ce qui mit mal à l’aise leur maître, cependant, ce fut les flammes qui s’emparèrent instantanément des corps de ses sbires.
« Qu-Qu’est-ce que tu es ?! » Lança le monstre plus surpris qu'effrayé.
La lune illumina le monocle et le visage inexpressif du tueur de morts, révélant ses traits clames et entretenus. Il n’était qu’un homme, un bête humain qui se prenait pour quelqu’un.
« Excusez mon impolitesse. Mon nom est Cielo, majordome de la famille Giovanni. Je réponds à la porte, je refais les lits, je fais la cuisine… Et je m’occupe des déchets. »
Le vampire n’avait plus de sbires, il allait devoir s’occuper de ce désagrément mineur, s’il voulait vivre sans nouvelles inquiétudes.
« Et qu’est-ce que tu vas faire, me tuer ? Je suis déjà mort ! Je suis devenu un dieu parmi les hommes, et ta piqure de moustique ne me fera rien ! »
Cielo était maintenant légèrement irrité. Il n’avait aucune connaissance de ce qui se trouvait réellement dehors, et s’était mis à rêver de grandeur. Peu importe. Cielo prit un mouchoir en tissu et l’utilisa pour attraper et ranger son monocle, révélant son œil erratique, qui se mit à briller d’une lumière dorée.
Le majordome pouvait voir tous les scénarios possibles des prochaines secondes, et si il ne bougeait pas, il se ferait déchiqueter… Mais aucune inquiétude ne se révélait sur le visage du limier. Le vampire fit son premier mouvement, réduisant toutes les possibilités à une seule.
Le vampire n’avait pas vu. Il n’avait pas vu l’homme esquiver simplement en se baissant, il n’avait pas non plus vu l’ouverture dans sa garde, et enfin, il n’avait pas vu la rapière s’enfoncer dans son cœur à l’instant où il pensait en avoir fini avec la nuisance.
« Cette lame a déjà tué plus d’un membre de ton espèce entre mes mains. Sois heureux, elle vient te de baptiser, je m’en remets au Seigneur quant à la punition qu’il t’apportera. »
D’un mouvement souple, sa lame enfoncée trancha le vampire du cœur à l’épaule, avant de ressortir. Le sang ne coula point cependant, il brûla, rapidement. Les cris de douleur du nouveau-né emplissaient la pièce alors qu’il tentait difficilement de garder son corps en place.
La peau se régénérait lentement, ou plus exactement, retournait dans un état passé, perturbant légèrement la vision future de l’œil doré. Mais Cielo n’en était pas à son coup d’essai, et ce ne serait pas ce vampire là qui le mènerait dans sa tombe.
« … Tu te crois malin ?! Tu peux me blesser autant que tu veux, rien ne peut me tuer ! »
« Vous n’êtes pas le premier vampire avec lequel je pratique l’escrime, ni le plus dangereux d’ailleurs, et vous ne serez pas le dernier. »
Sans plus de discussions, le monstre chargea de rage vers l’épéiste. Sa vitesse était impressionnante, probablement assez pour rivaliser avec celle de Cielo, mais le majordome avait toujours un coup d’avance, et maintenant que tout sang-froid était perdu, il était devenu bien plus prévisible. L’œil montrait les possibilités, et Cielo les réduisait au fur et à mesure. A chaque esquive, la lame du majordome s’enfonçait dans un autre organe de l’apôtre, brûlant une nouvelle partie de son corps.
Le mort-vivant avait perdu toute patience, et les multiples blessures se régénéraient de moins en moins vite, et l’humain semblait ne pas se fatiguer. A ce train-là, il pourrait tenir jusqu’au lever du jour… Est-ce que c’était son plan ? Tenir jusqu’au petit matin pour l’achever ? Ha !
Le vampire avait compris son plan, et il n’allait pas le laisser gagner, il était temps de fuir !
« Imprudent de ta part de penser que j’ai besoin du soleil pour t’achever. »
Ce fut l’erreur de trop pour le nouveau-né.
Perdant toute garde, Cielo enfonça sa lame dans la tête du monstre, si bien que la tête de la créature prit feu instantanément. Les blessures multiples qu’il avait subi avait réduit son endurance à bout, et il n’était plus capable de survivre à une touche aussi précise à un endroit vital. Les flammes masquèrent l’aspect terrifié du mort-vivant, mais pas son cri de terreur. Le majordome, quant à lui, remit son monocle en place, et d’un mouvement rapide, utilisa le tissu pour nettoyer la lame des cendres qui s’étaient amassées dessus.
Le silence revint lentement, et l’eau des canaux de Venise put enfin se faire entendre de nouveau. Le majordome prit la peine de refermer la porte et de saluer son voisin avec un simple mouvement de chapeau.
« Ceci était le cadeau de bienvenue des Giovanni, au plaisir de vous revoir. »
Pour couronner le tout, il avait réussi à créer des esclaves, des morts prêts à faire toutes les basses besognes à sa place. Plus jamais il ne serait regardé de haut, par personne.
Toc toc toc.
L’apôtre se releva lentement. Quelqu’un brisait son extasie ? Inacceptable, avec un mouvement de main, ses pantins de chair se mirent en marche, prêt à dévorer quiconque pénètrerait son repaire. Depuis l’autre côté une voix masculine et usée se faisait entendre.
« Excusez-moi de vous déranger au milieu de la nuit, mon bon monsieur, mais mon employeur aurait quelques plaintes de voisinage à vous transmettre. J’entends vos camarades de l’autre côté, en l’absence de réponse, je me permets de rentrer. »
La porte grinça légèrement, la lumière pâle de la lune s’infiltrant lentement dans l’entrepôt, et révélant le spectacle macabre, qui accueilli le vieil homme avec des cris et des crocs.
A peine dans leur lancée, que le sang commençait déjà à couler, ce qui avait l’air de satisfaire le vampire naissant. Ce qu’il mit du temps à comprendre, cependant, ce fut que le sang n’était pas le bon.
Une lame traversait les morts un à un, tranchant dans le vif et laissant les cadavres retourner au sol dont ils n’auraient jamais dû se relever. Ce qui mit mal à l’aise leur maître, cependant, ce fut les flammes qui s’emparèrent instantanément des corps de ses sbires.
« Qu-Qu’est-ce que tu es ?! » Lança le monstre plus surpris qu'effrayé.
La lune illumina le monocle et le visage inexpressif du tueur de morts, révélant ses traits clames et entretenus. Il n’était qu’un homme, un bête humain qui se prenait pour quelqu’un.
« Excusez mon impolitesse. Mon nom est Cielo, majordome de la famille Giovanni. Je réponds à la porte, je refais les lits, je fais la cuisine… Et je m’occupe des déchets. »
Le vampire n’avait plus de sbires, il allait devoir s’occuper de ce désagrément mineur, s’il voulait vivre sans nouvelles inquiétudes.
« Et qu’est-ce que tu vas faire, me tuer ? Je suis déjà mort ! Je suis devenu un dieu parmi les hommes, et ta piqure de moustique ne me fera rien ! »
Cielo était maintenant légèrement irrité. Il n’avait aucune connaissance de ce qui se trouvait réellement dehors, et s’était mis à rêver de grandeur. Peu importe. Cielo prit un mouchoir en tissu et l’utilisa pour attraper et ranger son monocle, révélant son œil erratique, qui se mit à briller d’une lumière dorée.
Le majordome pouvait voir tous les scénarios possibles des prochaines secondes, et si il ne bougeait pas, il se ferait déchiqueter… Mais aucune inquiétude ne se révélait sur le visage du limier. Le vampire fit son premier mouvement, réduisant toutes les possibilités à une seule.
Le vampire n’avait pas vu. Il n’avait pas vu l’homme esquiver simplement en se baissant, il n’avait pas non plus vu l’ouverture dans sa garde, et enfin, il n’avait pas vu la rapière s’enfoncer dans son cœur à l’instant où il pensait en avoir fini avec la nuisance.
« Cette lame a déjà tué plus d’un membre de ton espèce entre mes mains. Sois heureux, elle vient te de baptiser, je m’en remets au Seigneur quant à la punition qu’il t’apportera. »
D’un mouvement souple, sa lame enfoncée trancha le vampire du cœur à l’épaule, avant de ressortir. Le sang ne coula point cependant, il brûla, rapidement. Les cris de douleur du nouveau-né emplissaient la pièce alors qu’il tentait difficilement de garder son corps en place.
La peau se régénérait lentement, ou plus exactement, retournait dans un état passé, perturbant légèrement la vision future de l’œil doré. Mais Cielo n’en était pas à son coup d’essai, et ce ne serait pas ce vampire là qui le mènerait dans sa tombe.
« … Tu te crois malin ?! Tu peux me blesser autant que tu veux, rien ne peut me tuer ! »
« Vous n’êtes pas le premier vampire avec lequel je pratique l’escrime, ni le plus dangereux d’ailleurs, et vous ne serez pas le dernier. »
Sans plus de discussions, le monstre chargea de rage vers l’épéiste. Sa vitesse était impressionnante, probablement assez pour rivaliser avec celle de Cielo, mais le majordome avait toujours un coup d’avance, et maintenant que tout sang-froid était perdu, il était devenu bien plus prévisible. L’œil montrait les possibilités, et Cielo les réduisait au fur et à mesure. A chaque esquive, la lame du majordome s’enfonçait dans un autre organe de l’apôtre, brûlant une nouvelle partie de son corps.
Le mort-vivant avait perdu toute patience, et les multiples blessures se régénéraient de moins en moins vite, et l’humain semblait ne pas se fatiguer. A ce train-là, il pourrait tenir jusqu’au lever du jour… Est-ce que c’était son plan ? Tenir jusqu’au petit matin pour l’achever ? Ha !
Le vampire avait compris son plan, et il n’allait pas le laisser gagner, il était temps de fuir !
« Imprudent de ta part de penser que j’ai besoin du soleil pour t’achever. »
Ce fut l’erreur de trop pour le nouveau-né.
Perdant toute garde, Cielo enfonça sa lame dans la tête du monstre, si bien que la tête de la créature prit feu instantanément. Les blessures multiples qu’il avait subi avait réduit son endurance à bout, et il n’était plus capable de survivre à une touche aussi précise à un endroit vital. Les flammes masquèrent l’aspect terrifié du mort-vivant, mais pas son cri de terreur. Le majordome, quant à lui, remit son monocle en place, et d’un mouvement rapide, utilisa le tissu pour nettoyer la lame des cendres qui s’étaient amassées dessus.
Le silence revint lentement, et l’eau des canaux de Venise put enfin se faire entendre de nouveau. Le majordome prit la peine de refermer la porte et de saluer son voisin avec un simple mouvement de chapeau.
« Ceci était le cadeau de bienvenue des Giovanni, au plaisir de vous revoir. »
Experience : 0xp
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Messages : 5
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Date d'inscription : 22/08/2021
Cielo Giovanni
vos pronomspas de twft.
Histoire
Loyauté
Famille
Gratitude
Un autre jour à marquer d’une pierre noire pour la ville de Venise, en raison d’une fuite de gaz dans un orphelinat local. Les secours n’ont retrouvé aucun survivant au sein des 23 résidents, et le souffle de l’explosion a provoqué 2 morts et 7 blessés aux alentours des lieux de l’accident.
Le bâtiment du XIXème siècle n’avait reçu que peu de fonds pour entretenir l’infrastructure, la chaudière daterait de la seconde guerre mondiale, a mentionné le préfet de police : La piste criminelle a été écartée.
Le maire de la ville s’est exprimé sur ce sombre incident, déplorant "un cruel manque d’intérêt pour la jeunesse vénitienne" et a déjà débloqué des fonds pour soutenir les bâtiments d’accueil et les écoles de notre ville. Interrogé quant à la multiplication des incidents en tout genre, l’interrogé nous a répondu que "malgré les affirmations de certains théoriciens, ces incidents n’ont en commun que leur proximité temporelle et géographique".
Le bâtiment du XIXème siècle n’avait reçu que peu de fonds pour entretenir l’infrastructure, la chaudière daterait de la seconde guerre mondiale, a mentionné le préfet de police : La piste criminelle a été écartée.
Le maire de la ville s’est exprimé sur ce sombre incident, déplorant "un cruel manque d’intérêt pour la jeunesse vénitienne" et a déjà débloqué des fonds pour soutenir les bâtiments d’accueil et les écoles de notre ville. Interrogé quant à la multiplication des incidents en tout genre, l’interrogé nous a répondu que "malgré les affirmations de certains théoriciens, ces incidents n’ont en commun que leur proximité temporelle et géographique".
Les flammes illuminaient le quartier de rouge, de jaune et d’orange, alors que quelques briques continuaient à tomber de manière irrégulière, rappelant que « l’accident » était tout récent. Le bounded field était maintenant installé, ce qui donnerait tout le temps du monde à quiconque voudrait modifier légèrement les lieux du crime.
Le jeune Mercutio était inquiet. Ce conflit dégénérait encore un peu plus à chaque jour qui passait. Ce larbin des Neria avait vraiment osé se servir d’enfants comme bouclier humain ? Pire encore, un autre mage avait ignoré leur existence et réduit en cendres l’atelier ? Le monde était en train de devenir fou…
Le corps du mage était emporté par deux hommes de mains dans un sac à patates trouvé non loin. Mercutio n’accorda pas un regard au mort, il a eu ce qu’il méritait, indépendamment des dommages collatéraux.
"Cherchez s’il y a des survivants, on peut pas se permettre d’avoir des témoins."
Mais le jeune homme n’était pas du genre à rester sur place en attendant qu'on effectue le travail pour lui. Les mains gantées, il s'avança dans les ruines pour chercher lui-même des survivants... ou bien compter les corps. Un... dix... quinze... vingt-deux. Vingt-deux ? Les informateurs avaient recensé vingt-trois habitants. Le jeune Giovanni claquait de la langue, mais le dernier corps était introuvable...
"Monsieur ! Je pense que vous devriez voir ça."
Les subalternes du jeune mage étaient en train de sortir un objet des décombres, le frigidaire de la cuisine, visiblement. Mercutio ne pu s’empêcher d’arquer un sourcil en voyant le meuble blanc et cabossé être ramené à la surface.
Le Giovanni s’approcha pour mieux observer la situation, mais s’arrêta à quelques mètres. Une respiration rapide et paniquée se faisait entendre de l’intérieur. N’en croyant pas ses oreilles, incapable de jauger l’absurde de la situation, quelqu’un de vivant dans un frigo ? Le jeune mage secoua légèrement la tête et s’avança rapidement jusqu’à la poignée, et ouvrit brusquement le réfrigérateur.
"Et voilà le 23ème…"
Celui là était vivant. Plusieurs bleus, une jambe cassée et un regard terrifié… Mais vivant. Un des gamins de l’orphelinat, probablement. Mais celui-là avait survécu parce qu’il s’est enfermé avant la catastrophe. L’explosion a été instantanée, il n’aurait pas pu savoir qu’elle allait avoir lieu, et pourtant…
"Petit, tu m’entends ?"
La tête blonde respirait toujours rapidement, et dans une de ses expirations, il prononça un léger "Oui".
"Comment t’as su ce qui allait se passer ?"
"Je... Je l’ai vu…"
"Qu'est-ce que tu veux dire par là ?"
Mercutio s’arrêta un instant, avec cette dernière réponse, le regard du mage avait lentement dérivé vers les yeux de l’enfant. Son œil droit bougeait sans logique visible, et brillait d’une couleur étrange, dorée…
"Des yeux mystiques…"
Le mage prit l’orphelin avec toute la délicatesse dont il savait faire preuve, bien qu’un gémissement de douleur lui fît comprendre que ce n’était pas assez. Les hommes de mains, quant à eux, attendaient leurs ordres. L’un d’entre eux avait déjà préparé un sort de manipulation de mémoire, et attendait simplement le feu vert.
"On l’emmène."
"Monsieur, votre père n’acceptera pas que vous preniez cette décision sans le concert-"
"Mon père comprendra ma décision. Et s’il ne la soutient pas, alors on avisera."
Le jeune Giovanni tourna sa tête vers l’enfant dans ses bras, alors qu’il se dirigeait lentement vers sa voiture.
"Petit, tu t’appelles comment ?"
"…Cielo."
"Tu es sous ma responsabilité maintenant, Cielo. Tu seras nourri, logé, et éduqué sous ma juridiction. Tu te présenteras sous le nom de Cielo Giovanni."
Quel sentiment passait dans la tête de l’enfant ? Il avait toujours détesté cet endroit, la case départ à laquelle il retournait à chaque famille d’accueil qui craignait son œil et ce qu’il lui montrait. Et alors qu’il allait mourir ici, seul sous les décombres, il avait été adopté, grâce à son œil.
Oui, c’était la gratitude, ce sentiment.
Le patriarche est mort, vive le patriarche.
Mercutio présidait la cérémonie, l'enterrement avait déjà eu lieu cette semaine, il ne restait plus qu'à officialiser son rôle. Le blason familial de sa famille rayonnait maintenant sur sa main droite, ne laissant plus aucun doute sur la succession.
Tour à tour, les patriarches des familles vassales venaient lui baiser la main, tour à tour, les proches de la famille réaffirmaient leur fidélité aux Giovanni et à leur nouveau dirigeant.
Les sbires, alliés, et amis de Mercutio venaient tous rendre hommage à celui qui deviendrait une des quatre grandes têtes de Venise à partir de maintenant. Par politesse, des représentants des Remedi et des Cagliostro se trouvaient là pour saluer le nouveau patriarche. Il y avait aussi les remplaçant des Néria, les Medeviento. Cielo n’aimait pas les Néria, pour des raisons évidentes, mais il soupçonnait aussi cette famille de limiers d’être responsables de sa presque mort quelques années plus tôt.
Ce fut au tour des membres de la famille… Et Cielo fut partie des appelés. Le jeune Giovanni les avait déjà entendus, les bruits de couloir. Ceux qui disaient qu’il était une pièce rapportée, indigne de porter le nom d’une des grandes familles. Ceux qui songeaient à arracher et donner son œil à quelqu’un de plus compétent. Ceux qui craignaient la confiance que Mercutio avait en lui.
Mais il s’en fichait. Aucun d’entre eux n’avait d’importance. Seul le nom de la famille, et son nouveau patriarche, importait réellement, le reste était superflu. Il avait vécu sa vie sans nom et sans foyer, et quoi que les gens puissent dire de lui, il a été le seul à lui tendre la main lorsqu’il en avait besoin. Il s’inclina devant le patriarche avant de poser un baiser sur sa main, et, relevant la tête vers son bienfaiteur, haussa la voix.
"Tout ce qui est mien, est vôtre. Je n’ai rien à vous offrir à part mon corps et mon âme. Je suis votre dévoué serviteur jusqu’à la mort."
"Plus ferme sur la jambe droite, jeune maître."
Un Cielo dans la quarantaine était dans une tenue entièrement blanche, son visage masqué par une grille noire. Son opposant portait lui aussi cette tenue, mais à contario du majordome, il ne faisait qu'un mètre trente. Les mouvements aggressifs de son adversaire en faisait un ennemi prévisible, facile à contrer, et facile à...
"Touché."
Le bout du fleuret du majordome était nonchalement posé au niveau de son cou, et, si elle avait été tranchante, aurait probablement déjà emporté la vie du jeune garçon.
"C'est pas juste ! Tu es plus grand, tu as forcément l'avantage !"
Un léger gloussement sortit du majordome alors qu'il se repositionnait pour une autre manche.
"Monsieur Firo Giovanni. Un jour, vous pourriez vous retrouver face à un apôtre, lui direz vous que sa régénération est injuste ?"
"Mais c'est pas pa-"
"Un jour, vous pourriez vous retrouver face à un mage dont le blason magique datera d'une époque où les dieux reignaient encore. Lui demanderez-vous de ne pas utiliser la magie de ses ancêtres ?"
"..."
"Jeune maître. Les combats ne sont jamais équilibrés. Vous vous retrouverez régulièrement face à des adversaires qui vous surpasseront sur bien des points. Si vous pouvez au moins les dépasser sur le plan technique, cela ne pourra que jouer en votre faveur."
"... D'accord."
Le majordome était satisfait. Il s'avança sur le terrain d'escrime, fleuret en main, mais ne porta pas d'attaque de suite. Il observa la posture du jeune Firo, qui cherchait une ouverture.
"Votre petite taille vous donne un désavantage physique, mais comme votre fleuret est plus bas, vous pouvez profiter des angles d'attaque inédits que cela peut vous donnez. Essayez de viser les jambes."
La leçon continua sans plus de plaintes ou de sermons. Le vieux Mercutio, quant à lui, s'était arrêté un instant pour observer les duels. 16 heures finit par sonner, ce qui marqua la fin de la leçon pour Firo, et un retour aux activités plus mondaines pour Cielo. Le majordome changé, il se dirigea vers son maître, s'inclina, et lui fit un rapport détaillé de la leçon.
"Votre fils fait des progrès remarquables en escrime, monsieur. Il devrait pouvoir porter une épée de collection d'ici ses dix ans. Je dénote cependant un relatif manque de sang-froid."
"Je vois. Cielo ?"
Ah. Il semblait évident que la leçon était secondaire pour lui. Quelque chose restait dans sa tête et n'en sortait pas, une préoccupation nouvelle. Cielo y répondrait du mieux qu'il peut.
"Oui, monsieur ?"
"Es-tu satisfait ?"
La question prit un peu de surprise le quarantenaire. Quelle drôle de préoccupation.
"Certains trouvent leur bonheur dans l'ambition, d'autres dans les plaisirs. Moi, monsieur, je me satisfais de me savoir utile à ma famille."
"Penses-tu des fois que tu voudrais être traité à égalité avec mes enfants biologiques ?"
"Monsieur, vous êtes un mage, je ne le suis pas. Même si j'acceptais, cela ne changerait rien à cette situation. Je suis sincèrement touché par votre préoccupation, et cela me prouve une fois de plus que j'ai bien fait de mettre ma vie entre vos mains."
"... Je vois. Un apôtre s'est installé dans notre territoire, et commence à attirer l'attention. L'Eglise nous a demandé de nous en occuper."
"... Ce sera fait, monsieur."
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Cielo
"Un apôtre s'est installé dans notre territoire, et commence a attirer l'attention. L'Eglise nous a demandé de nous en occuper."
Une tâche pour un homme de confiance a qui sied le nom de Giovanni. Les Epées sont les alliés de l'Eglise et si leurs exécuteurs ne sont pas prêt à accomplir leur rôle alors à toi de montrer que votre nom n'est pas qu'un titre.
L'apôtre est une jeune pousse, galvanisé par son ascension à la non vie et les pouvoirs qui viennent de paire avec. Récemment installé dans les quartiers artistiques de Dorsoduro, il joue de ses charmes et de ses capacités impies pour séduire et dévorer.
Une méthode bien peu discrète à qui sait chasser les morts et qui n'a pas échappé aux yeux du Patriarche de l'Eglise de Venise.
Va Cielo. Va et soit la lame de ta famille.
Une tâche pour un homme de confiance a qui sied le nom de Giovanni. Les Epées sont les alliés de l'Eglise et si leurs exécuteurs ne sont pas prêt à accomplir leur rôle alors à toi de montrer que votre nom n'est pas qu'un titre.
L'apôtre est une jeune pousse, galvanisé par son ascension à la non vie et les pouvoirs qui viennent de paire avec. Récemment installé dans les quartiers artistiques de Dorsoduro, il joue de ses charmes et de ses capacités impies pour séduire et dévorer.
Une méthode bien peu discrète à qui sait chasser les morts et qui n'a pas échappé aux yeux du Patriarche de l'Eglise de Venise.
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Sirius Orlando Rigel
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