Il était une fois... | Idunn Val [100%]
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Prénom : Idunn
Âge : 1180 ans (née vers 840)
Taille : 168cm
Classe : Apôtre de la Mort
Tier du Personnage : Exceptionnel
Affiliation : Les Ailes d'Albâtre
Nationalité : Norvégienne
Lieu de résidence : Nuuk, Groenland
Alignement : Loyal Mauvais
Crédits avatar : Columbina - Genshin Impact
"Une jeune fille qui rêvait..."
Les êtres de ce monde se contredisent en permanence sur le sujet. Un fait historique. Un morceau du passé. Un message à transmettre. L’imagination elle-même.
Regarder ces mots. Lisez-vous une histoire ? Est-ce que l’histoire se lit ? S’écrit ? S’écoute ? Se regarde ?
Observer autour de vous. L’homme assis sur sa chaise est-il une histoire ? Ce morceau de viande qui attend qu’on l'achète est-il une histoire ?
Personne ne le sait. Mais tout le monde poursuit sa propre définition de l’histoire. Ressasser le passé ou avoir un but. Nous sommes tous différents. Et jamais je n’ai vu un seul être similaire.
Ma vision de l’histoire est discutable. Parce qu’il s’agit de connaître la définition de l’histoire de chacun.
Plaisir malsain. Je ne suis pas une bonne personne d’après la définition de chacun.
Je suis. J’aime ce que j’aime. Le regard des autres ne me gêne nullement, car j’en suis dépossédé.
Et un jour, je viendrais à vous. Je vous tuerais sûrement par simple plaisir et par appétit. Mais je vous promets que je garderais éternellement votre définition de l’histoire gravée dans les galeries hexagonales de mon esprit, tel un livre précieux.
Bienvenue dans MA définition de l'histoire.
Luxure
Envie
Gourmandise
Idunn est ce que nous humain, avons décidé de nommer monstre, car son comportement et ses ambitions son bien loin de ce qu’un être humain peut ambitionner. Car elle attire peur et dégoût malgré son sourire et sa beauté trompeuse. Car je crois bien que jamais personne n’a été capable de faire preuve d’empathie à son égard. Car les gens la méprisent pour ce qu’elle est et pour ce qu’elle fait. Car elle est capable de surprendre toute logique.
Elle ne s’en cache pas. Elle apprécie ce rôle. Elle aime le sang autant qu'elle aime couché avec des hommes et je suis même persuadé qu’elle à toujours aimé cela. Mais en grande barbare se cache aussi un certain code. Parce qu’Idunn aime une chose plus de le sang et le plaisir de la chair, c’est l’histoire.
Il n’y a pas vraiment d’autre mot pour définir cela, mais elle n’aime pas seulement l’histoire passée et celle des plus grands héros ; quand j’ai voyagé quelque temps avec elle, je pouvais la voir s’interroger sur toute action du moindre humain, sans verser la moindre goutte de sang, juste… Admirative.
C’est ce qu’elle a fait à chaque fois qu'elle s'intéresse à une personne, de nombreuses questions, de l'observation par moment pour finalement un même destin tragique…
Elle se torture parfois la tête entre ses envies de sang et son désir d'apprendre, mais elle trouve souvent un juste-milieu en se rendant simplement ailleurs pour assouvir ces pulsions et revenir pour une autre nuit d'admiration.
Je pense que par moment, je l’ai comprise. Sous son sourire et son air amusé et intéressé par tout comme une enfant, sous ce regard qui n’a jamais montré la moindre expression de colère et de haine, sous cette oreille à l’écoute de la personne qui désire lui parler sans qu’elle ne vienne à lui avant, sous cette main ferme qui s’accaparent quand elle a envie et qui dérobe la définition de chaque être humain. Pourquoi ?
Pourquoi ?
Je ne sais pas. J’aimerais tant pouvoir voir si un jour son objectif s’achèvera.
Devenant une Apôtre de la mort, Idunn hérita il y a plus d’un millénaire de capacités qui ne lui donne plus le droit d’être humaine. Blessée au moment de sa transformation, elle ne put jamais récupérer la vue, lui laissant alors les orbites vides. En compensation et grâce au temps, ces autres sens se sont développés à un niveau surprenant qui lui permette d’agir comme n’importe qui malgré l’absence de ses yeux. Considéré qu’elle voit d’une certaine manière, pouvant se repérer à l’odeur inexistante d’un lieu ou les sons qui ricoche contre la matière. Elle est cependant incapable de discerné des détails visuelle, de l’écriture et des images numérique.
Souriante, rien ne semblait l'inculper, mais la lumière du soleil est bien réelle et elle préfèrera alors vivre et sortir lorsque la nuit s'éveille ou bien que le temps soit suffisamment gâté pour lui permettre de sortir sans voir le soleil.
C’est ainsi. Comme un cadeau douteux, la chute de ses croyances dans le monde des vivants affecta Idunn. Plus les âges passent et plus l’église s’ancre dans le cœur des hommes et laisse alors les contes nordiques comme des compte de simple légende. Dans le dilemme de l’acceptation et du refus, Idunn libérera cette capacité et brisera l’une des deux épées à la poignée rouge de Balin lors d’un combat contre Grace Dredrich.
Capable de posséder certaines créatures telles que les êtres humains comme des pantins, Idunn utilisa régulièrement cette technique il y a de nombreux siècles afin de rapidement exterminer des villages avant de se nourrir de ses propres poupées. Elle évite désormais de s’en servir aussi librement depuis qu’elle à attirer l’attention d’une branche de la Tour de l’Horloge au XIVème siècle, n’attendant que le bon moment et de trouver une perle rare pour s’en resservir. Et puis, rien de plus agréable que de se nourrir soi-même.
Les yeux arrachés avant sa transformation en Apôtre de la Mort, la régénération ne lui permet pas de retrouver la vue et la dépossède donc d’un atout qu’elle-même n’a pas conscience. Le destin est joueur et comique… Mais qui sait ce qui pourrait arriver.
Hugin et Munin est le nom qu‘Idunn lui donna, un nom pour chaque tête. C’est un corbeau à deux têtes qui lui obéit sans refus et se trouve toujours à quelques kilomètres d’Idunn ou au-dessus des nuages. Mesurant dans les alentours de trois mètres, la créature est forte et est capable de transporter sa maîtresse sur son dos sur de grandes distances. Ses griffes et ses becs solides sont capables de briser des os humains.
Il n'utilise pas de capacité magique malgré son grand potentiel magique, mais ses atouts, combinés à sa grande taille, en font déjà un adversaire dangereux pour tout individu, surtout si Idunn se trouve avec et qu'elle puisse elle-même dans ses réserves.
Depuis sa naissance, Idunn est capable de créer, interagir et contrôler la glace. D’abord, cela ne se présentait que par un air frais permanent autour d’elle. Puis, quand elle prit de l’âge, elle fut capable de créer la glace à partir de l’eau présente dans l’air et former des blocs de glace. Et depuis plus d’un millénaire, son don s'affine et grandit en elle comme un muscle… Capable désormais de donner forme à la glace pour créer des armes et objets au moindre besoin, elle peut produire en grande quantité des pics de glace plus ou moins importante sur les surfaces. C’est d’ailleurs l’un des moyens principaux qu’elle utilise pour tuer.
La glace produite peut être colossale si une source d’eau est présente, pouvant créer une couche de glace sur l’eau jusqu’à un kilomètre autour d’elle. Sa glace n’est pas formable uniquement avec de l’eau, mais avec n’importe quelle matière liquide et gèle jusqu’à atteindre une température de -30°.
Et dernièrement, Idunn est insensible au changement de température par son don et son corps, ce qui lui permet sans problème de tenir de la glace dans ses mains et de résister aux hautes températures par l’air froid que son corps dégage en permanence.
Les capacités régénératives d’Idunn lui proviennent de son corps d’apôtre. Les blessures qui lui sont infligées se rembobinent dans le temps pour revenir à un état précédent, et l’âge de la demoiselle rend cette capacité assez puissante, au point de pouvoir survivre à une blessure mortelle si elle n’est pas prolongé où qu’elle ne s’accumule pas sans se soigner. Les blessures légères et simples n’éffraie pas Idunn qui ne cherche même plus à les esquiver tellement elles lui sont bénignes.
Avant même qu’elle ne soit plus humaine, Idunn savait se battre ; plus précisément, elle avait appris l’art du maniement de la hache et du bouclier. Entraîner pour aller au combat comme n’importe qui, c’est sa technique et son agilité qui sont ses principaux atouts. Et désormais une Apôtre de la Mort, ses mouvements sont peut-être devenus plus chaotiques, mais toujours en conservant un savoir-faire. Ne portant pas d’arme sur elle, si elle utilise ces compétences martiales, ce sera principalement avec une hache et un bouclier fabriqué en glace.
Par son lien avec le monde qui est dans sa religion, créé à partir du corps d’Ymir, Idunn se sent facilement en lien avec ce qui l’entoure. Avec sa vie humaine qui se trouvait proche de la nature, elle en connaît les codes et peut se fondre dedans sans pour autant en devenir invisible. Capable cependant de faire preuve de discrétion lors de ces mouvements et de ressentir la nature qui l’entoure comme un indice sur son environnement. Une compétence de prime abord utile seulement pour la discrétion, mais qui lui est très utile, maintenant qu’elle est aveugle. Combiné à son ressenti avec son odorat et son ouïe, Idunn ne montre que peu de lacune à la perte de sa vue, si l’on prend tout de même en compte les inconvénients déjà cités.
Depuis qu’elle a atteint le stade de non-humain, Idunn pu directement sentir que le monde pouvait se briser dans ces doigts, non pas que sa force était impossible à surmonter, mais elle se montrait bien au-delà de ce qu’une personne normalement constituée pouvait obtenir. Sa vitesse et son endurance ont certes légèrement augmenté mais ce n’est pas le plus important, Idunn utilisant le plus souvent son familier pour les déplacements rapides.
Au sein du paysage obscur, les sons ne parviennent pas aisément à naître. L’équilibre de la demoiselle un peu déstabilisé par cette ambiance nouvelle, elle se fit au peu qu’elle parvient à percevoir, comme l’écho des pavés qui vibrent à son approche, le vent léger qui plie les brins d’herbe, et même les remous de l’eau causé par le ronflement des poissons. Silence frénétique et tumultueux, elle n'entend déjà plus Hugin et Munin à peine avait-elle commencé à profaner le pont qui mène au château de sa présence.
Face à la porte qui avait déjà attenté une fois à sa vie par le passé, un frisson d'excitation coule dans sa personne. Le temps exact passé à se nourrir d’homme et d’apôtre ne lui parvient pas en tête dans l’immédiat, car cela ne lui importait que peu, le temps. Les hommes naissent. Et ainsi, des histoires viendront toujours apaiser sa soif de connaissance.
Du bout des doigts, timidement, Idunn vient entrer en contact avec la porte… Elle voulait sentir cette différence qu’il y avait entre le jour où elle est venue ici pour la première fois et aujourd’hui.
Et maintenant, imaginer.
Imaginer cette odeur soudaine. Elle est métallique, fruitée, cotonneuse et jouvencelle. C’est l’odeur d’une pomme. Les planches de cette porte immense qui pouvait sans problème compter son passé à l’Apôtre.
Elle ne ressentait plus cette mort soudaine qui l’avait traversée la première fois, bien que n’importe qui aurait pu à cette époque ouvrir la porte, nul besoin d’être un surhomme.
Il suffit juste d’être.
“Suis-je ? Oui.”
Sept siècles pour devenir. Sept siècles pour lui. Sept siècles pour un objectif.
La porte enfin ouverte et trois pas vers l’intérieur pour la première impression, pour avoir le droit de sentir l’odeur de la pierre et des bougies, Idunn s’attend vite à un premier accueil rapide et bref.
N’ayant même pas le temps de faire connaissance, un apôtre de la mort qui se jeta à toute vitesse sur notre héroïne se fera empaler de trentaine de pics de glace, sortant du sol et des murs.
Souriante, elle sait qu’elle se trouve au bon endroit, mais elle n’a aucune idée de comment sera-t-elle accueillie ; la réponse en est presque décevante
Le corps du lancier bloqué par la glace se débat toujours, sa régénération ne peut combler les parties où la glace se trouve encore et par conséquent, il ne peut donc bouger et quitter sa position.
- Enchantée de vous rencontrer ! Je cherche le Roi, où puis-je le trouver ?
- Celui dont tu parles n’a aucune raison de t’accorder de l’importance!
Pourtant dotée d’un sourire agréable, elle n’a pas obtenu de réponse convaincante. L'odeur froide qu’elle-même dégageait s'amplifie un instant avant qu’elle ne passe à côté de l’apôtre sans lui faire le moindre mal supplémentaire.
- J’écouterais volontiers ton histoire quand j’en aurais fini ici. Alors ne bouge pas jusqu’à mon retour !
Même si moins fort qu’elle, un être capable de se tenir ici, qu’il soit nouveau-née, humain, domestique ou simple lancier se doit d’être important. Idunn n’est pas venu pour assassiner son roi, bien au contraire, car elle désire apprendre de lui toute l'histoire de son vécu et de ce qu’il a pu voir.
Poursuivant sa marche dans le château aux mille odeurs, l’odeur d’un festin lui vint au nez. Subitement et paisiblement. Comme une porte ouverte pour l’attirer. N’en déplaise à Idunn, elle progressera dans les couloirs du château pour trouver son Roi. Odeur de cuivre et d’or. Odeur de chair et de sang. Odeur de paprika et du bleu parfait. Elle peut sentir qu’elle n’est pas seule ici... elle peut sentir les apôtres qui l'observent comme intrigué par l’un des rares invités d’Ortenrosse. Car si Idunn n’avait pas été désiré dans ce lieu, sûrement que l'accueil n’aurait pas été d’un unique lancier.
Les pas étouffés sur le tapis rouge, l'érosion des pierres du château, l’attraction de l’eau vers la lune nocturne, tous ces bruits aide la demoiselle à se guider et comprendre son environnement, connaître les murs et le sol, connaître l'emplacement des lumières du château, connaître le nombre de portes à proximité d’elle.
Et voici. La porte ouverte qu’elle avait entendue. Là où se trouve l’odeur écarlate, comme un vin eu le droit à un milliard d'années pour avoir cette couleur si prononcée. Quelques pas à l’intérieur de la pièce, composée d'odeurs de nourriture et de sang humain prenant une partie de l’espace. Un buffet. Un repas pour un homme.
Idunn se sait enfin devant lui, le Roi.
Ortenrosse, assis en bout de table du buffet, attendait sa venue, annoncée par tous ceux qui l'observent pour lui.
Il la regarde durant un instant, observant d’Idunn tout ce qu’il n’a pas pu voir auparavant de ses yeux.
Sa question principale sera de savoir pourquoi elle avait tant désiré venir le voir. Car le maître de ces lieux n’a que peu l’habitude des êtres qui désire venir de leur plein gré ici, et encore moins qui n’ont pas l’ambition de lui voler sa place -les fous.- .
- Installe-toi.
Mot simple et direct, celle-ci s'exécute sans peine. Se plaçant à l’autre bout de la table tandis qu’on vient servir les deux Apôtres principaux directement dans leur assiette. Le sourire d’Idunn persiste, ses yeux clos observent, sa tête reste face au maître de cérémonie, ne se permettant pas de prononcer le moindre mot sans autorisation.
- Pourquoi tes yeux sont-ils absents ?
- Car j’en fus dépossédé avant de renaître, mon roi.
Le bruit des couverts prend place l’instant suivant, aucune réponse à l'explication d’Idunn, Ortenrosse se sert et se nourrit sans faire plus ample connaissance. L’odeur de la viande, une viande qu’elle peut sentir encore saignante à l’intérieur, cuite possiblement par un expert, mais surtout par un habitué à cette cuisson. Un cuisinier qui doit connaître les préférences de l’hôte.
- Tu ne manges pas, jeune fille ? La discussion attendra.
Une question simple, mais qui se montre très oppressante, au point qu’instinctivement, la demoiselle du nord prit dans ses mains les couverts.
Idunn ne s'est jamais senti aussi oppressé, elle a la sensation qu’un milliard de regards la fixe prêt à lui donner la mort si elle le désire ou le demande.
Résister est une force de l’esprit. Jamais elle n'a imaginé que ce serait son mental qui serait testé ici.
Il est celui qui a instauré la chasse entre Apôtre, Idunn s’imaginait donc devoir faire preuve de sa force pour être accepté.
Les couverts grincent légèrement et émettent des sons qui n'ont aucun rapport. Des notes de piano. Dans les oreilles d’Idunn, cela pouvait être interprété ainsi. En train de bouillir d’impatience intérieurement, son corps frais fond à chaque bouchée qui traverse sa bouche. La pression des fourchettes sur la nourriture qui fait ressortir et trempe le couvert d’un rouge à l’odeur de la rosée matinale.
- Idunn… Idunn la mortel. Idunn Val. Petite fille. Je me suis toujours demandé pourquoi, alors que tu n’aurais même pas pu vaincre l’araignée qui tisse sa toile sur le mur de mon domaine, tu es venu ici. Au début, j’ai imaginé que tu n’étais qu’une de ces choses qui ose se prétendre créature de la nuit, que tu n’avais qu’en tête mon jeu. Mais tu as fait demi-tour. Peut-être que c’est l’instinct qui t'a demandé de faire demi-tour ce jour-là, mais tu l’as fait alors que d'autres ignorent cette sensation ou pensent avoir déjà atteint l’immortalité.
Toujours installée, la friction du vent fait sentir à Idunn qu’il lève son bras comme s’il tendait quelque chose. Et à cela, viendra une démarche féminine pour remplir le verre de l’Apôtre. Un silence. Une gorgée que mon odorat peut sentir d’ici... La douce odeur du sang.
- Et maintenant tu es là, mangeant ma nourriture, assise à la même table que moi. Est-ce que tu es consciente de cela ?
- Pleinement ! Je suis honor…
- Silence.
Un seul mot. À peine celui-ci terminé qu’Idunn peut sentir la main de l’hôte sur sa tête, posée avec une douceur insoupçonnée. Ses pensées sursautent, se tordent et cherchent la logique à comment celui qui se trouve pourtant assis face à elle est capable de traverser une telle distance pour se retrouver derrière elle sans même écarter le vent et brasser l’air. Ce n’était pour lui rien d’autre que les mouvements naturels d’un vampire de sa trempe, rien de surprenant pour lui. Mais pour elle, c’est comme si le monde venait de lui montrer une nouvelle logique.
- Ne continue pas de parler d’honneur. Si tu es ici, c’est car tu l’as mérité. Je hais la vanité et qu’on juge soit même de l’honneur qu’on mérite.
Un hochement de tête presque timide de la part d’une fille qui ne l’a jamais été auparavant, ses sens et pensées concentrées sur la main qui la touche, une main forte et poignante, on peut sentir celle d’un homme qui doit avoir une carrure bien grande, même pour un homme de grande taille.
- Maintenant jeune fille, je veux entendre ta voix. Raconte-moi l'intérêt que tu as d’être venu jusqu’à moi. Pourquoi désires-tu venir ici depuis plus de sept-cents ans ?
-... Je suis venu vous voir, car je désire connaître vos histoires. Savoir comment vous imaginez votre propre récit et connaître ceux qui vous ont permis de devenir ce que vous êtes aujourd’hui. Voilà ce que je désire depuis tout ce temps… Car je suis certaine pour une raison inconnue, que vos histoires méritent d’être écoutées.
Silence… Idunn ne sent alors plus rien d’autre que la main d’Ortenrosse. l’odeur persistante des plats remplis de miettes et de tâches n’existe plus. Elle se sent pour un instant flotter, comme si la chaise n’était plus. Les notes de piano deviennent plus discrètes et la danse des bougies n'est plus que statue de cire.
Deux mains à présent sur notre protagoniste, elle se sait enfin arriver à l’instant qu’elle attendait.
Les mains glissent doucement pour ôter le grand manteau blanc de l’Apôtre et le déposé à l’arrière de la chaise, puis reviennent sur ses épaules.
Glissant jusqu'à son cou, passant sur son visage, et enfin, couvrant ses paupières déjà fermés.
- Un être. Plus grand que nous tous réunis. Plus imposant même que la terre et plus fascinant que n’importe quel astre. Il est tombé du ciel à la recherche d’être digne pour l'aider dans son but. Il se nomme Crimson Moon. À ses côtés doivent vivre les Apôtres qui ont compris son importance et sa grandeur. Mais bien que nous soyons nombreux à être citées dans le cercle de ses fidèles, j’estime qu’aucun ne s’est encore montré véritablement digne si ce n’est un seul. Moi-même qui a atteint une hauteur que d'autres ne pourront atteindre, je n’ose moi-même me dire digne de lui, préférant accepter son jugement le jour où nous accueilleront à nouveau parmi nous.
Voilà pourquoi j’estime que les Apôtres les plus insignifiants ne mérite que d’être écrasé, ou bien nous servir pour implorer de maintenir leur semblant de vie comme des animaux en laisse, voilà pourquoi je demande à ce que si le besoin se fait sentir, vous prenez la vie d’un autre. Il n’en aura été que la volonté du destin. Le faible était faible et c’est ainsi.
Petite fille que tu es. Sache que même aujourd’hui, tu n’es pas encore digne. Et seule Crimson Moon pourrait juger de ton statut. Il est bien trop de tout, pour pouvoir te voir, ne serait-ce autrement que comme une pierre sur le bord de la route.
Idunn ne bouge pas, elle boit les mots comme des mots sacrés. Le roi vénère le roi des rois. Toujours plus haut et plus grand. Un être aussi grand que la réalité. Peut-être si grand qu’il serait impossible à voir.
Une histoire qui donne à rêver bien des choses.
Et qu’arriverait-il si elle se montrait digne ? Serait-elle capable de comprendre pourquoi cet être divin qui pouvait se placer au-dessus même des dieux est tombé sur terre ? Savoir son but ? Ses désirs ?
Idunn est satisfaite. Elle n’aurait pu penser qu’un roi aussi puissant tire la définition de son histoire d’un être encore plus exceptionnel. Son sourire et sa respiration font circuler le sang d’un million d'humains dans ses veines, elle ouvre les yeux au moment où Ortenrosse retire ses mains de son visage.
Levant la tête vers lui, n’observant rien, ses orbites d’un noir mythique.
- Comment puis-je mériter une autre de vos histoires mon roi ? Comment me montrer digne de Crimson Moon ?
- Continue de grandir jeune fille. Poursuit ce noble but jusqu’au retour de notre maître. Mange. Tue. Survie. Rêve. Bientôt, de grands projets débuteront. Si tu te montres digne, alors je te partagerai d'autres histoires, et peut-être la mienne.
- Je continuerais de vivre comme je l’ai toujours fait si cela me permet de m’approcher un jour de si belle histoire. Mais je me dois de vous demander une dernière chose avant de prendre congé de vous mon roi.
Dans son sourire, il y a toujours l'exagération. Idunn sait qu'elle en demande plus qu'elle ne devrait avoir le droit. l'odeur de la curiosité s'infiltre dans le nez de l'apôtre qui voit.
Voilà bien l'une des rares fois où quelqu'un de plus faible de lui et a sa merci se permettait de demander quelque chose. Peut-être emporter par ce moment frisson qui parcourt actuellement Idunn, celui de la curiosité, il lui répond donc.
- … Ce sera l’unique cadeau que je te ferais, en échange de ton désir de suivre la voie des dignes.
- Je voudrais coucher avec vous, mon roi.
Même pour un être aussi puissant, il était impossible de s'attendre à une tel demande.
Pour Idunn, cette créature qui aime le plaisir de la chair comme beaucoup de choses dans ce monde, cette demande semble naturel.
Elle souhaite ses histoires principalement.
Le plaisir de sentir son corps agressé n'est qu'égoïsme, bien loin d'être ce pourquoi elle est venu.
Sans inquiétude, Idunn attend la réponse... Une réponse qui sera ███.
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Comptine
Apôtre
Mystère
Il était une fois, une jeune fille qui rêvait de connaître toutes les histoires du monde. Mais son village où elle vivait avec ses frères n’avait que peu d’intérêt pour ce genre de chose, le rêve commun à tous les villageois étant de trouver les plus beaux trésors que le monde dispose. De cette différence d’objectif, ces derniers décident de s'allier pour réaliser leurs rêves. Elle, pour le nombre et la main d'œuvre pour voyager, et les villageois, pour le mystérieux pouvoir que la jeune fille possède, celui de contrôler la glace.
Main dans la main, la jeune fille prit alors un bateau avec les villageois pour d'autres pays inexplorés, et chacun put progresser dans son objectif. Ils découvrent des terres immenses et bien plus grandes que ce qu’il pouvait avoir chez eux. Des plaines aussi vertes que l’émeraude jusqu’à des forêts aussi denses que la mer.
D’aventure en aventure, la jeune fille grandit jusqu’à devenir une belle demoiselle et une grande guerrière, mais plus leur quête progresse, et plus ils se font d'ennemis, jusqu’à ce qu’ils se fassent tous capturer… Les ennemies qui ne désiraient pas voir les alliées de la jeune fille voler leurs trésors, n’avaient que faire de son petit rêve futile, mais comme elle avait aidé, combattu et tué à leur côté, alors elle devait connaître le même sort.
Ces compagnons disparaissent alors petit à petit, sans qu’elle ne puisse rien faire pour les aider. Même ses quatre grands frères, qui avaient toujours été auprès d’elle, finirent par disparaître sans qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit. Et quand ce fut au tour de la jeune fille de devoir disparaître, le plus méchant des ennemis se moqua d’elle et lui arracha les yeux, rigolant de son impuissance avant de lui donner une dernière chance de fuir…
Fuyant sans rien espérer, sans rien voir, alors qu’elle pensait que la fin de son voyage était enfin arrivée, un inconnu dans une forêt noire comme la nuit viendra offrir une aide légère d’une simple morsure. Et notre héroïne, malgré qu’elle ne pouvait plus voir le monde de ses yeux, commença à le voir d’une manière que seulement elle pourrait décrire. Les couleurs avaient désormais une odeur comme les fruits et le plus petit des vents chantait.
Mais tout restait noir. D’un coup, les odeurs se transforment en confusion. Les sons deviennent des claquements dans ses oreilles qui résonnent sans interruption. Une isolation sensorielle pour celle qui pensait avoir trouvé le salut d’Odin. La terreur pure et l’envie de manger… Tout ce qui est trouvable n’importe où… Les animaux, les arbres, les odeurs… Les claquements… Les phrases Les m o t s écarteler.
On dit que son corps n’était que flou durant les années qu’elle passa dans la forêt sans savoir ce qu’elle pouvait bien être devenue. Une chose qui attaque la nuit, une chose qui s'enterre pour vivre, car si elle était devenue autre chose, il y avait un certain prix à payer :
Si son regard ne pouvait plus voir la lumière du soleil, alors sa peau non plus n'aurait pas le droit de toucher ses rayons. Si la demoiselle a été soignée de ses blessures, alors elle devra se nourrir de celle des autres pour l’éternité.
Mais par chance, si son esprit et son corps semblaient perdus, notre héroïne pu compter sur sa cryomancie, l’aidant à survivre au été et au hiver par son corps adapté déjà avant. Un miracle qui lui permettra un beau jour, sans le moindre prince, de retrouver sa conscience.
Un jour, elle put marcher par sa volonté. Parler de sa volonté. Sentir de sa volonté. Et vivre.
N’étant plus comme auparavant, son cœur désirait toujours la même chose, réaliser son rêve d’apprendre tout de ce monde, comprendre et connaître toute histoire et toute logique, toutes les façons de penser que chaque chose consciente pouvait imaginer.
Ceci est l’histoire d’Idunn.
Rentrant chez elle après plus de vingt ans d’absence, quinze années pour enfin reprendre conscience et cinq pour se venger avec la pleine conscience de ses actes ; Idunn de sa nouvelle personne, ne pouvait se mettre sur un pied d’égalité avec son ancien village. Pour eux, elle ne ressentait plus rien d’autre que sa soif de connaissance et de plaisir.
Et pour eux, elle n’était désormais qu’un être rejeté du Valhalla et condamné sur terre.
Elle ne pouvait vivre ainsi avec eux, ces derniers qui tentaient donc de la chasser, ne reconnaissant plus la jeune fille qu’ils avaient connu auparavant.
Fuyant d’abord les hommes qui avaient compris qu’elle n’avait plus le droit de s’approcher du soleil, elle revint se venger durant deux nuits, pour qu’à la troisième, il ne reste plus que ceux qui acceptaient Idunn comme leur reine.
Un règne de courte durée, parce que la demoiselle n’avait pas pour objectif principal de rester gouverner. Elle veut voyager et découvrir la pensée du monde. Elle veut apprendre et connaître, savoir pourquoi une personne agit et une autre n’agit pas. Elle cherche à connaître l’essence même de l’existence de chacun.
Idunn, n’a que faire du bien et du mal. Parfois en contradiction avec elle-même, capable d’écouter attentivement le plus mauvais des hommes si son histoire se devait de lui offrir quelque chose, capable d’abandonner le plus gentil des hommes si son histoire n’apporte rien.
De découverte en découverte, l’histoire d’Idunn s’étend à de nombreux lieux et pays.
On raconte qu’elle a été en Islande…
On raconte qu’elle apprécie vivre au Groenland…
On raconte qu’elle serait en partie responsable de la découverte du Vinland.
Son histoire, qui reste mystérieuse, s’étend jusqu’aux oreilles de l’église, et plus précisément des protecteurs de cette dernière. L’objectif était clair : il fallait éliminer cette menace qui bien qu’elle ne fût pas aussi importante que d'autres, commence doucement à faire du bruit par rapport à ses méthodes facilement discernables mêlant luxure, gourmandise et envie.
Mais il était déjà trop tard quand ils se décidèrent à agir en l’an 1100, car Idunn avait déjà entendu parler de la compétition…
Alors qu’un apôtre de la mort voyageant accosta les terres du Groenland en quête de proie facile, il eut la malchance de tomber sur celle qui se jugeait secrètement reine de ces terres. Bien que le combat avait pu montrer quelques difficultés à Idunn, elle en était sortie victorieuse et apprit alors qu’il existait au sein même des êtres comme elle, une compétition visant à s’entretuer. Une histoire intéressante, mais qui n’aurait pas eu autant d’importance si on ne lui avait pas révélé le nom d’Ortenrosse.
Quand elle apprit qu’il pouvait exister un être supérieur et surtout, un puits d’histoire au sein même des membres des Apôtres de la Mort, Idunn prit en quelques secondes sa résolution : elle voulut le rencontrer, quels que soient les sacrifices.
Elle quitte donc les terres du nord, pour chercher son roi.
Elle n’avait pas de mal à assumer qu’un être plus puissant qu’elle existe tant qu’il n’était pas humain ; tout ce qu’elle souhaite, c’est comprendre.
Mais pour un jour rencontrer celui qui serait son roi, elle dut devenir plus puissante.
La première fois qu’elle se heurta au mur, ce fut en pensant qu’il ne lui faudrait qu’un siècle d’acquisition de puissance pour rencontrer cet être mystérieux. Le jour où elle se présenta face à sa demeure, elle ne put, ne serait-ce que toucher l’immense porte, ressentant le néant et pour la seconde fois de sa vie, l'expérience de la mort imminente.
Elle fit demi-tour. Partant pour un périple seul dans l’Europe entière.
Acceptant alors de faire intégralement partie du groupe des Aîles d’Albatre, Idunn vivra pour la plupart de son temps seul à l'exception d'une unique fois, éliminant et dévorant de sa propre main et de sa propre glace les humains, les Apôtres et les soldats de l’église qu’elle pouvait rencontrer.
Tué pour elle, cela n'a jamais été une chose nouvelle, elle était née avec l'idée qu'un jour, elle pourrait mourir au combat et alors rejoindre le Valhalla, et quand on accepte de pouvoir mourir, on accepte de pouvoir tuer. Malgré l'air angélique qu'elle pouvait arborer, elle n'en devenait pas moins dangereuse. Elle se livre à son pêcher sans hésitation et sans doute, buvant à sa propre santé le sang des humains en gardant toujours son même et unique objectif en tête. Même si parfois, il fallait sacrifier quelque histoire, elle était certaine que ce qu'elle trouverait à la fin du chemin serait exceptionnel.
Comme souvent, les événements de l’histoire sont effacés et détruits, n’apportant que pour quelques rares groupes la connaissance de cette Apôtre de la Mort. Un Apôtre qui vécut de nombreuses choses en parcourant le continent européen. Qui sait même si elle ne s'était pas aventurée ailleurs, sur d'autres continents bien mystérieux ?
Quand elle arriva pour la seconde fois devant l'entrée qui mène au roi, Idunn était devenu encore autre chose, sans pour autant changé.
À dos d'un corbeau immense dont les deux têtes semblent se chamailler, elle atterrit devant les portes qui s'ouvrent en quelques secondes. Son sourire victorieux, il lui aura fallu sept siècles d'effort pour arriver jusqu'ici ; et s’il avait fallu continuer sept siècles de plus, elle l'aurait fait.
À l'intérieur, une fois les portes franchies, seule la demoiselle qui entra pu contempler. Elle seule à le droit de connaître ce qui s’y passe.
Quand elle en sortit, Idunn était comblée.
Une expression parfaite, indescriptible, un visage qui n’est pas descriptible par le moindre mot de plus de sept mille langues.
D’un simple sifflement, Hugin et Munin tombe du ciel nocturne.
Notre demoiselle n’avait franchi qu’un petit pourcentage que ce qu’elle désire apprendre, de ce qu’elle désire connaître. Ortenrosse lui avait parlé, mais pas de lui. Mais elle espère bien qu’un jour, elle pourrait connaître sa définition. Mais pour l’heure, la jeune fille s’était acquittée d’une mission importante, une mission pour le roi.
En la réalisant, elle espère pouvoir en apprendre encore plus… Beaucoup plus. Car son rêve ne peut avoir de fin et elle le sait. C’est l’histoire d’une jeune fille qui rêve de connaître toutes les histoires du monde. Et la première histoire commence par…
Il était une fois…
Narrateur |
Ultimate One |
Témoin du Destin |
Exp :
Quartz:
Date d'inscription :
Test RP
Idunn
Récits et infamie.
Tradition et exaltation.
Les mots des bardes s'évaporent dans la nuit. Les branches crissent dans un écho maladif. Râle corrosif, on dirait que le monde a préféré oublier l'histoire. Il est plus simple, dans la vacuité du temps, d'omettre l'abominable.
Mais toi, toi Idunn, tu te rappelles de tout. Tu bois les paroles comme tu te délectes du sang de tes proies. Les légendes t'abreuvent, te font sentir vivante.
Ta première rencontre avec Ortenrosse a dû être passionnante.
Exp :
Quartz:
Date d'inscription :
J'ai la flemme de faire un truc long donc on va aller très vite, surtout quand il y a pas gand chose à dire haha
J'adore la fiche. Idunn est originale, ses compétences sont stylé et ton style d'écriture rends le tout agréable à lire. Le seul point que je te demanderais de rectifier est ton test RP : genre le tout est génial. Vraiment. Mais la proposition de ton personnage de coucher avec Ortenrosse arrive de façon très bizarre : on ne s'y attends pas (ce qui n'est pas nécessairement une mavaise chose) mais il y rien qui nous y prépare de base ou qui laisse présager que c'est la raison de la venue du personnage. De plus, qu'est-ce qu'un tel acte apporterait à Idunn ? On ne sait pas.
Du coup voila, le staff et moi même sommes la pour répondre à tes questions si tu le souhaites. Courage, t'as quasiment fini !
Exp :
Quartz:
Date d'inscription :
H̷̹̀u̷̝͗m̷͓͘ä̷̬ǐ̷̩n̷̯͛ |
Physique Commun |
Magus |
Circuits Magiques Exceptionnels |
Maudite |
Créature Naturelle |
Thaumaturge |
Sorcellerie |
Primal Sentience |
Mystère Traditionnel |
Thaumaturgie Traditionnelle |
Suceur de Sang |
Sang Impie |
Terre |
Reality Marble: Withering Maze of the Mind |
Exp :
Quartz:
Date d'inscription :
Te voilà validée !
Nous t'invitons à présent à recenser ton avatar dans le sujet prévu à cet effet. Ensuite, tu pourras aller créer ton journal de personnage en te basant sur le modèle mis à disposition sur le forum. Enfin, ce n'est pas obligatoire mais il est apprécié de posséder une signature dans laquelle le lien vers la fiche de personnage ainsi que le lien vers le journal sont référencés.
Je vais à présent te donner tes TAG: [Apôtre de la Mort] - [Suceur de Sang] - [Régénération Exceptionnelle] - [Inversion temporelle] - [Maudit] - [Physique Monstrueux] - [Possession Vampirique Exceptionnelle] - [Yeux Mystiques d'Enchantement] - [Energie Naturelle] - [Maniement de la Hache] - [Familier Supérieur] - [Mystère Traditionnel] - [Anti-Noble Phantasme] - [Cryomancie] - [Faiblesse-Thaumaturgie Sacrée]
Et surtout n'oublie pas Idunn, les histoires sont aussi belles qu'elles peuvent être dangereuses. As-tu appris à discerner le vrai du faux ?
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Quartz:
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