We made plans
and god laughed

Contexte

Alors que le Graal a été démantelé, d’étranges meurtres corrompent les canaux de la Sérénissime. Le Conseil de Venise, autorité suprême de la ville, doit faire face à cette situation alors qu’un mariage prévu entre deux familles du conseil devait mettre fin à plusieurs années de rivalité. L’Association des Mages et la Sainte Eglise ont dépêché leurs éléments afin de résoudre ce mystère; véritable menace pour le Secret de la Magie. Dans l’ombre, les Apôtres de la Mort se nourrissent du chaos. Vous aussi entendez l’appel des muses de la désolation et venez mettre en lumière les secrets qui stagnent dans les abysses de Venise.
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illustrations par Zhimin Gao et Aw anqi. Codage pâr Kylas (mikazuki) sur le support du blank theme par Kim. Contexte et concept de jeu inspirés des oeuvres TYPE-MOON et du Naruverse.
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La plus haute montagne sous la Lune - Uul

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Uul


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citation de votre choix : Naître et mourir est le sort de tous.
pseudo : Karu
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pronoms : Il/Lui
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Uul
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Uul
Ne souffre que de ton propre règne.
Proverbe Mongol
760 ans1m93MongolVeniseapôtre de la mortSingulierSerment du Millénium
Il est guerrier sans maître. Un étranger sans terre. Un vestige sans avenir. Uul est une relique d’un autre temps, esclave des siècles durant et ne goûtant aux joies de la liberté que depuis peu. Il est une bête féroce, qui ne sait s’exprimer qu’à travers la violence. Un monstre carnassier, fier, honorable. Sous la Lune, il est le prédateur au-dessus de tous, marchant sans crainte bien loin de ses steppes natales. Il ne tempère ses appétits que par la chair et le sang des braves, des guerriers méritant de périr sous sa férocité. Il est la montagne la plus haute, déchirant le bleu de la nuit, dans l’ombre de laquelle sa justice règne.

Du crépuscule jusqu’à l'aurore, il vagabonde dans les rues de Venise. Sans quête, sans but. Il jouit de cet état de liberté, sans chaîne et sans maître. Un état qui lui a été interdit durant bien trop de temps. Il est un tigre enfin relâché et n'aspirant qu’à vivre sans peine. Un tigre qui saura avec une rage sauvage se battre pour rester libre et pour faire taire les sots troublant sa sérénité. Un tigre peut-être perdu dans ce lieu si étrange, mais sans craintes. Car cette bête à une foi aveugle en sa force, la seule véritable valeur en ce vaste monde.



Uul


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La déchéance dans la vie Une Bête Perdue

“Je veux faire mien ce sommet.”

Il est là, allongé sur ce rocher bravant l’immense ciel bleu. Il est là, main tendue en direction du mont Béloukha, endroit mythique où résident ses ancêtres. Il a envie de grimper cette montagne, de braver ses dangers, de confronter ses ancêtres, s’imposer comme le chef. Le plus haut des rois, un dieu n’ayant au-dessus lui que le ciel. C’est là le plus ancien souvenir qu’Uul arrive à se remémorer. Une ambition implacable pour un être aussi jeune. Une faim de grandeur n’égalant que sa naïveté, pour ne pas dire stupidité.

Uul était issu d’un village accroché aux flancs des monts Altaï. Un village reclus, ayant la sombre réputation d’avoir pactisé avec les démons vivants sur ces montagnes. Cannibales, sauvages, monstres, ils étaient considérés comme le pire mal que ces terres pouvaient porter… Et à raison. Les siens étaient effectivement les serviteurs et pour la plupart enfants des Almatys, les créatures résidant dans les cîmes de la région. Pour satisfaire les appétits insatiables de leurs maîtres, ils chassaient sans cesse, bêtes comme hommes. Mené par son propre père, le village prospérait dans cette entreprise morbide. Il n’y avait aucune place pour les faibles, jetés en pâture aux Almatys comme tant d’autres victimes. Un environnement brutal qui façonna le jeune garçon en un adolescent violent. Un adolescent enivré par les changements qu’apporte la croissance, amené par son sang impur et mêlé. Un adolescent animé par une seule chose : son envie de n’avoir pour seul maître que le ciel bleu au-dessus de lui. Un adolescent qui, un soir, se glissa dans la chambre de son père, de son chef, de son maître. Un soir fatidique pour faire un premier pas en direction du sommet. Une erreur. Ce ne fut pas un combat, seulement un massacre. Il n’avait eu le temps de porter un coup que son géniteur, alerte, était déjà sur lui. Le martelant, encore et encore, brisant son corps et le réduisant en charpie. “De la mauvaise chair” c’est comme cela qu’il le qualifia avant de jeter sa dépouille du haut de la falaise sur laquelle leur village se trouvait. Une chute qui aurait dû souffler les dernières forces d’Uul et le condamner à la mort. Une fin stupide qui aurait sied au garçon idiot qu’il avait été si le destin n’en n’avait pas décidé autrement.

Il s’éveilla, après des nuits fiévreuses, un torrent de ténèbres et de douleurs. C’est dans un humble tente qu’il se trouvait, une jeune fille à ses côtés. Son premier contact avec une humanité qui n’était pas teinté par la sauvagerie ou le sang de ses ancêtres. Son premier contact avec l’innocence et la bonté. Des bergers, des nomades, suivant leur large troupeau paître sur les flancs de l’Altaï. Des gens simples, curieux et bienveillants. Des gens qu’il n’avait à peine considéré jusque-là, des proies qu’il avait enlevées les nuits sans lune durant des raids sanguinaires. Les jours se succédèrent au sein de ces bergers, auprès de la jeune soigneuse. Il était clair qu’il n’était pas comme eux. Des traits plus grossiers, aussi grand que le plus fort de leurs adultes, comparé à eux il n'était guère plus qu’une bête. Un état de fait qui le rendait honteux, craintif et interdit. Il n’avait connu que violence et bassesse, dresser comme un chien de combat pour le plaisir de monstres qu’il n’avait jamais vu. Si le destin avait placé les siens plutôt que ces bergers auprès de sa carcasse tenant à peine à la vie, il aurait été abattu. Le crâne enfoncé par une pierre avant d’être dévoré par tout le village dans un festin infâme. Pourquoi diable ces êtres si faibles et fragiles ne le dévoraient pas ? Pourquoi l’aident-il ? Des questions qui troublèrent l’adolescent dans sa convalescence et qui, une fois sa santé retrouvée, l'empêchèrent d’agir avec malice envers ces bonnes gens. Sa curiosité le fit rester à leur côté, durant une paire d’années. Il offrit sa force et son endurance à leur service, brisant les obstacles sur leurs routes, chassant gibiers et prédateurs loin du troupeau. Il était devenu semblable à leurs chiens, un protecteur fidèle et docile. Une période de quiétude troublée sans surprise par un destin capricieux. Des hommes, étranges, différents des bergers, portant des armes et étant portés par des chevaux. Des êtres empestant l’alcool et le sang. Ils exigeaient un tribut, de l’or et de l’argent. Les bergers n’avaient rien d’autre à offrir que le lait, la laine et la viande de leurs brebis. Des offrandes inacceptables pour celui qu’ils nommaient le Grand Khan. Ils prirent alors les femmes, leurs rires gras et leurs mains arrachant les pauvres jeunes filles des bras de leurs familles. Ils la prirent elle. Et en cet instant, à travers leurs éclats de rire et ses pleurs, la paix fut brisée. Haine. Sang. Mort. Des six soldats, un seul s’échappa. Les autres furent déchiquetés par l’animal que les bergers gardaient secret. Encore ivre du carnage qu’il avait engendré, Uul venait de signer l’arrêt de mort de ses sauveurs. La réplique fut brutale et rapide. Une horde implacable fondant sur les misérables bergers, tuant sans merci hommes et femmes, vieillards et enfants. Des ruines fumantes des tentes et des morts, ils capturèrent les survivants, le survivant. La bête. Un être étrange qui saurait sans doute satisfaire la curiosité du Grand Khan.

Karakorum. Un nom étrange pour cette “cité” si loin de ses montagnes natales. Un campement titanesque de yourtes s’étendant sur des plaines sans fin. Une vague blanche déchirant parfaitement l’horizon entre un ciel bleu et l’herbe si verte. Enchaîné, reclus dans une cage, le garçon observant ce lieu étrange et rempli d’humains. Une marée grouillante sans cesse, se pressant contre les barreaux de sa geôle pour l’observer avec curiosité et dégoût. Dans la plus large yourte de cette ville, au cœur de la cour du Grand Khan, il fut exhibé comme la bête de foire qu’il était. En l’absence du maître des lieux, la cour s’amusait de cet être si grossier. Grand comme un homme, velu comme un singe, au visage si dur et pourtant si puérile. Une autre curiosité à ajouter à toute celle que le plus grand des Khans possédait déjà. Entreposé avec d’autres bêtes exotiques, étranges ou contre-nature, Uul apprit dans la douleur que les humains pouvaient être tout aussi démoniaque que les siens. Et, impuissant dans sa cage, il ne pouvait user de violence pour réparer affront et humiliation qu’il recevait quotidiennement. Il apprit donc à subir, stoïquement, quand il comprit que le manque de réaction ennuyait ses tourmenteurs qui s’en allèrent chercher leur grotesque amusement ailleurs. Il passa ainsi une année dans sa cage avant qu'enfin, il ne soit présenté à son “maître”.

Que dire ? Il était le plus grand des hommes. Celui qui était en phase de faire plier l’Asie, le Monde et l’Histoire. Sous son règne le plus grand, empire était apparu. Il était un souverain respecté, un guerrier craint. Il fut le seul, dans toute cette cité, à percevoir l’étincelle d’humanité dans les yeux de la créature encagée. Le seul qui compris qu’il n’était qu’un enfant perdu et effrayé. La cage fut brisée, tout comme les chaînes. Là, au milieu de sa propre cour, il le libéra, exigeant que ses serviteurs et vassaux se confondent en excuses et que l’adolescent pouilleux et amaigri soit lavé et nourri. Il n’était plus une bête dans son zoo, mais un de ses nombreux pupilles. Une bonté gracieuse que le sauvageon ne comprenait pas vraiment, mais ce traitement ne lui était pas désagréable, il accepta volontiers de le subir. Propre, débarrassé de son semblant de fourrure, habillé, il pouvait presque passer pour un homme. Une transformation physique tout comme mental, le Khan ordonnant que cet enfant qu’on lui avait offert soit éduqué par ses plus brillants tuteurs. Des changements drastiques auxquels Uul fut réticent, mais cette bonté lui rappelant celle des bergers, il finit par se laisser apprivoiser. Chaque jour, il devenait plus humain, plus civilisé. Sa formation était semblable à tout jeune de la cour, philosophie, arts et sciences abreuver son esprit alors que l’équitation, la lutte et l’archerie sculptaient son corps. Sans surprise, sa nature lui offrait un avantage non-négligeable dans les sports, le mettant sur un pied d’égalité avec la plupart des adultes. Toutefois, ce physique terrifiant fut également une tare quand, alors âgé de 19 ans, le jeune Uul brisa le dos de son destrier. Il était trop grand, trop lourd, pour que même les bêtes les plus solides puissent le porter. Un fait qui ne fit que renforcer sa réputation de monstre aux yeux de la cour. Car, même si le Khan se voulait généreux, la plupart de ses courtisans haïssaient cette bête sortie de l’Altaï et à qui tant de faveurs furent accordées. Un traitement qui attisait l’ire des fils du Khan si bien que quelques machinations furent fomentées pour se débarrasser du sauvage. La fille d’un représentant des territoires du Sud fut invitée à prendre son bain dans une yourte proche du “palais”. Elle profitait de son eau chaude quand, sans s’annoncer, cette chose à l’allure vile et imposante glissa sans bruit dans les lieux. On accusa Uul des plus abjectes intentions et le père de la pauvre jeune femme traumatisée exigeait réparation. Le Yassa, code de loi du Khan, était clair concernant ce crime, la mort était la seule punition. Uul tenta de faire entendre sa cause, qu’il ne savait nullement que cette jeune fille se trouvait dans sa yourte, qu’il n’avait aucune intention, bonne comme mauvaise, à son égard et que tout ceci n’était qu’un malencontreux incident. Conscient que c’était probablement là les fruits de ses rivaux dans la cour royale et lasse de ces jeux dangereux, le descendant des Almatys accepta de purger une peine moins définitive que la mort. Il accepta l’exil de la capitale, s’engageant au sein des armées de ce père d’adoption qu’il avait gagné afin de racheter son honneur et de regagner sa fierté. Ce compromis fut accepté, à la seule condition qu’Uul soit envoyé dans le lointain Ouest, là où les peuples se voulaient plus résistants aux conquêtes du Khan.

C’est à 19 ans qu’il quitta Karakorum. Arrivé telle une bête, il en repartait comme un fier Mongol. Sans monture, il marcha, des steppes de Mongolie, à travers le désert de Taklamakan, sa marche n’eut de cesse. Malgré les tempêtes, malgré les brigands, malgré les bêtes, malgré la faim ou la soif. Déterminé à défaire la déception qu’il fit connaître au Grand Khan, Uul se retrouva après trois années de déambulation sur le front. L’endroit où l’empire si glorieux dont il faisait partie se heurtait à la bêtise et à la barbarie. Des rois et des cités aveugles ou trop perdus dans leur ego démesuré, se refusant de se soumettre à la bonté du plus grand des hommes. Dans la guerre, Uul redevint l’engeance à peine humaine qu’il a toujours été. Brutal, sauvage, sa force démesurée effrayait aussi bien ennemis qu'alliés. Rumeurs et faits d’armes se mêlaient, forgeant une réputation terrible. On le disait capable de déchirer un cheval en deux à la seule force de ses mains. Qu’il ne tirait pas de flèches, mais des troncs d’arbre entiers et sommairement taillés. Il était grand comme une montagne et courait plus vite que le plus rapide des cavaliers mongols. Malgré toutes ces histoires plus ou moins fantasques, il n’en restait pas moins un soldat redoutable que ses supérieurs usait avec soin lors des affrontements les plus périlleux. Un soldat qui refusa toujours les quelques promotions qu’on lui offrait. Il le justifiait par son besoin de pardon, d’honneur, mais la réalité était bien plus simple : Uul aimait ça. Être dans la fange et dans la boue, au pied de citadelle et de murailles, la mort et le chaos pour seule compagne. Il se savait être le plus fort des hommes, il ne cachait nullement sa joie lorsqu’il affrontait d’autres guerriers célèbres et les terrassait. Il avait pris goût au sang et chaque bataille au nom du Khan était une excuse pour s’enivrer dans la violence et le carnage.

Alors âgé de 40 printemps, Uul se tenait prêt à combattre dans une énième bataille. Le point le plus à l’Ouest que la Horde n’ait jamais poussé. Au-delà de la mer Caspienne et des monts Caucase. La terre d'un peuple se faisant connaître sous le nom de Slaves. D’autres aveugles aux bienfaits qu’apporte le Khan ici. Les décennies de combat avaient marqué son corps sans briser sa détermination ou éreinté sa vigueur. Uul avait lâché tout semblant depuis longtemps, ayant régressé à un état quasi-féral. Il avait pourtant essayé de jouer la comédie, de jouer l’humain. Il s’était marié à une guerrière, eut des enfants avec cette brave. Il avait même reçu le pardon de son Khan avant que ce dernier ne soit emporté par la vieillesse. Il pouvait, à tout moment, retourner dans l’empire et vivre comme un roi. Il pouvait, à chaque moment, prendre le rôle de général et façonner lui aussi cette conquête implacable du monde. Mais la soif de sang était trop forte. L’amour, la gloire, l’honneur, ces concepts étaient devenus vides de sens, désuets face à l’extase apportée par sa prochaine tuerie. Il était un monstre laissé en marge des manœuvres, déchiquetant civils, ennemis, alliés au travers de sa route. Un démon répugnant ses plus fidèles amis, ses plus grands admirateurs et cette famille construite pour être bien trop vite oubliée. Il était le digne héritier des siens, la sauvagerie incarnée, une force de la nature indomptable malgré tous ses efforts. Une nuit sans lune, au cœur d’un innommable carnage, cette vie gâchée fut brisées… Littéralement. Car au milieu des ténèbres et du sang, la bête fit la rencontre fortuite d’un véritable monstre. Son corps réduit en charpie, se noyant dans son propre sang, Uul ne pouvait observer qu'interdit dans ces derniers instants cette chose qui venait de l'occire. Une créature bien plus vile et infâme, une souillure portée sur cette Terre, une insulte à l’ordre des choses. Une plaie, un fléau. Gargarine.


Uul


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L'ascension dans la mort Un Guerrier Retrouvé

Il est une goule. Un animal plus stupide encore qu’il n’avait été de son vivant. Il erre, parmi d’autres malheureux comme lui, dans le sillage de leur géniteur. Un maître cruel, n’hésitant pas de lui-même à purger les plus faibles de ses rejetons. Il vadrouille, à travers l’Europe, s’amusant à répandre chaos et mort dans un humour des plus morbides. La goule ne sait plus qui elle est, a-t-elle seulement la notion d’être ? Plus large que les autres, elle est un chien de garde redoutable qui attise les attentions de son maître. L’un de ses favoris, ceux qu’ils ne tuent pas, mais mutilent seulement, ceux qui peuvent dévorer parfois avoir la chance de dévorer les restes d’une victime du maître. Chaque nuit, cette meute horrible suit dans les ombres cet apôtre morbide, un chenil infernal qui fit sombrer les coins les plus reculés d’Europe dans une terreur noire. Contes et légendes furent créés autour d’eux. Tant d’avertissements lancés aux mortels pour leur éviter le plus grand des malheurs : croiser leur chemin.

Il est esclave. Conscient de ce qu’il est, de ce qu’il a été. Sa mémoire est nébuleuse, comme au sortir d'une nuit d’ivresse et de folie. Il suit, sans question, Celui qui l’avait tué il y a maintenant tant d’années. Il voue à cette Chose une dévotion infaillible et accepte avec joie ses douloureux cadeaux. Car mériter l’attention du Maître et le plus grand honneur qu’il puisse connaître dans cette seconde existence. Parfois, ce Père lui ayant offert une nouvelle vie le questionne sur celle d’avant. Sur son passé. Sur ce qu’il avait été. Et le nouveau mort-né répondait avec joie, exposant à cet Être infâme ses origines, ses pérégrinations. Il ne Lui cachait rien pour Son plus grand plaisir. Pour le récompenser, Il décida de l’emmener avec lui dans les montagnes qui l’ont vu naître. Animé par la curiosité de voir le reste de la famille de son enfant préféré. Ils y arrivèrent, après tant de mois, ou années, à marcher. Le Père rencontra le père, toujours vivant grâce à la longévité contre-nature de son sang. “Ne veux-tu pas reprendre là où vous vous étiez arrêté mon enfant ? Ne veux-tu pas briser le crâne de ton père et te repaître de son sang et de sa chair ? Ne souhaites-tu pas prouver à tout ton village que tu es le plus grand et le plus fort sur les flancs de cette montagne ?”. Ses mots étaient du miel pour ses oreilles. Bien sûr qu’il voulait détruire celui qui l’avait brisé alors qu’il n’était qu’un enfant. Le mort-vivant s’élança, pour être déchiqueté en deux par son Maître. Il riait, riait de la bêtise de son jouet, riait du pitoyable affrontement que Lui offrit le vieil almas, riait du massacre dans lequel Il plongea ce village désolé au milieu de nulle part. Confusion, incompréhension, colère. L’esclave montra les crocs, exigea qu’Il n’arrête, qu’Il ne lui laisse la satisfaction de la vengeance. Son nouveau Père n’apprécia que très peu ceci…

Il est affamé. Châtié pour son écart de conduite. Les jours, les semaines, les mois, les années, les décennies, des unités de mesure devenues plus qu’abstraites dans son esprit brisé. Il n’existe qu’une constante immuable à son existence : la faim. Il est maintenu par des chaînes au-dessus de la vaste table de son Père. Une table qui connaît bien souvent des festins face auxquels il ne peut que saliver. Invités, esclaves et bien sûr son Maître se vautre dans l’excès quotidiennement sous son regard. Se noie dans le sang d’une cinquantaine de victimes dans des banquets de mort et de débauche. Parfois, s’il a de la chance, il peut laper une goutte ayant éclaboussé son visage desséché. Une goutte incapable d’abreuver cet océan asséché. Il arrive que sa faim n’ait raison de sa conscience, qu’il se retrouve perdu dans un abîme sans fond et où la douleur n’est plus. Un bref instant de répit toujours trop court, un moment de calme que l’on arrache à coup d'armes bénites. Le Père avait probablement prévu de le laisser ainsi à jamais, une décoration sordide, un amusement occasionnel et un avertissement pour ses autres enfants. Le destin en décida autrement lorsque des membres de la Sainte Église lancèrent un assaut dans le repaire de ce monstre. Ils défirent la plupart des descendants du Maître et l’acculèrent, prêt à le terrasser. Il Lui restait une dernière carte à jouer, un dernier esclave à jeter en pâture à ses dégénérés d’humains avant de tenter de se sauver. Le Père défit les chaînes de l’Affamé qui, sans une once de réflexion ou de pitié, fondit sur le groupe d’hommes et de femmes de foi. Animé par sa seule faim pluri-centenaire, il dévora entièrement les ennemis de son Père. Sang, chair et os, il ne restait plus rien de ses fidèles combattants saints. Un acte de brutalité efficace qui lui valut de rentrer à nouveau dans Ses bonnes grâces.

Il est un protecteur. Un chien d’attaque. Le limier favori du Maître. Le fils ayant la laisse la plus longue d’entre tous. Il le laisse “libre” de parcourir le monde, l’envoie dans diverses villes et cités avec une seule mission : tuer. Proies, chasseurs, ennemis, ses cibles sont diverses en nature, mais connaissent toutes le même sort. Son esprit, libéré du manque et de la faim, n’avait jamais été aussi clair. Il était Uul, il était un guerrier, il était un mort-vivant au service d’un puissant apôtre de la mort. Son Maître était ancien et possédait de fait moult ennemis. L'Église bien sûr, mais pas que. Même dans les rangs de la non-vie, nombreux étaient ceux souhaitant voir le vampire Gargarine périr. Des cibles sur qui le monstrueux Dead Apostle avait lâché sa fidèle bête. Uul fut prolifique, puissant et doué au combat, il ne laissait que peu de chance à ces ennemis de son Père. La plupart étant membre de la cour d’un autre vampire, un être qui semblait tout aussi vieux que Gargarine et connu seulement du mongol sous le nom de Van-Fem. Ce nom attisait le courroux de son Maître et Uul apprit rapidement à favoriser la traque de cet homme ou des siens. Devenant un véritable croque-mitaine pour cette cour, le limier était en phase d’offrir à son Père la tête de cet ennemi sur un plateau d’argent. La rumeur voulait qu’il essayât de fuir pour le Nouveau Monde accompagné de ses fidèles. L’occasion était trop belle et attisa grandement les noires envies de Gargarine. Malgré les réticences de son chien, craignant le pire, le vampire regroupa ses forces pour lancer une attaque brutale contre son ennemi de toujours. Impatient, Il s’élança dans ce qui n’avait été qu’un vulgaire piège. Nombreux furent les esclaves qui périrent dans cette attaque bâclée. Uul fut jugé comme le seul responsable de cet échec lamentable. Une injustice qui sema en lui les premières graines du ressentiment.

Il est un jouet. Littéralement enfermé dans une malle et sorti lorsque son Père souhaite se lancer dans un énième loisir. Ses lubies sont nombreuses, changeantes de décennies en décennies. Dès lors qu’Il estime maîtriser un art, Il s’en lasse et change. La peinture fut l’un de ses premiers amours, peignant à travers la chair de sa “toile favorite” à l’aide d'outils sacrés. Il le mutilait, excité par ses cris de douleur, offrant au monde des œuvres morbides et n’ayant d’attrait qu’à Ses yeux. Le jardinage fut une autre lubie, usant de son pouvoir sur la matière pour faire prendre dans la chair du mongol plante et autres arbrisseaux qui poussaient malgré tout, le transformant en un amalgame difforme de viande et de bois. L’écriture, usant d’une plume bénite pour graver dans la chair de son fils ses délires et poésies emplies de folies. La sculpture, enfin, façonnant le corps d’Uul pour satisfaire Ses propres appétits et envies. Le transformant au gré de ses fantasmes, apparence après apparence jusqu’à faire oublier à son propre corps sa forme originale. Plus d’un siècle passa ainsi, où il n’était rien de plus qu’un énième loisir tordu de cette créature qu’il apprit à haïr. Car, dans sa décadence, Gargarine avait sans le vouloir ouvert les yeux à son esclave. Lui aussi n’était qu’une bête laissant libre cours à ses pulsions les plus basses, sans réflexion. Il était tout à fait comme il avait été jadis, abruti par l’ivresse du sang et de la mort. Un animal stupide. Quelque chose qui n’est voué qu’à l’autodestruction. Un sort qu’il souhaite ne plus connaître. Sa seconde vie était une chance, une chance d’une existence éternelle, d’une existence libre, mais qui risquait à chaque instant de sombrer dans la perdition, servile à des besoins décadents. Une existence qu’il devait reprendre en main et garder sous son contrôle. Une existence qui ne pouvait souffrir de ce maître dégénéré.

Il est un traître. Ce n’était qu’une question de temps avant que ses ennemis ne le retrouvent. Aveugle, grièvement blessé, il cherche ses plus fidèles esclaves au sein de son sombre repère. Silence et mort ne furent que ses seules réponses. La nouvelle de l’attaque leur était parvenue avant le retour de leur pitoyable maître. Craignant être des cibles aussi, les plus vieux esclaves s’en allèrent quérir ce vieux frère réputé pour être un grand guerrier. Ce jouet enfermé dans cette malle. Ce protecteur. Ce monstre qui sans une once de pitié les extermina. Cet ingrat qui brisa le frêle corps mourant d’un Gargarine défait. Ce renégat qui jugea la mort être une fin trop douce pour son tourmenteur et qui, aidé de ceux qu’il avait jadis traqué, créa une prison bien particulière dans les profondeurs de Venise. Un cube de béton, une geôle pour ce minable déviant et dans laquelle il restera enfermé à jamais. Qu’Il connaisse la faim, la solitude, le silence et les ténèbres à jamais. Et pour s’assurer que c’est bien là le destin réservé à ce monstre, le Judas se fit gardien du lieu.

Il est en traque. Le monstre s’est libéré après moins d’un siècle d’enfermement. Il vadrouille de nouveau en ce vaste monde, semant mort et désolation dans son sillage. Uul ne sait qui ou quoi avait forcé le destin et briser la prison de son Maître. Il ne sait même pas si cette entité savait quel fléau elle avait relâché sur le monde. Mais cela n’est rien. Sa fierté de guerrier retrouvé, le mongol savait que c’était sa mission d'enfermer à nouveau la bête. Cette dernière s'était un temps éloignée, errant dans la campagne italienne et éradiquant complètement de petits villages et hameaux. Tant de victimes pour satisfaire sa soif. Mais contre toute attente, ses dernières pistes le ramenèrent à Venise. Pourquoi retourner dans ce lieu où Il a connu la défaite ? Où sa geôle résidait encore ? Pourquoi se soucier des raisons de ce dément ? Qu’importe la réponse, le résultat restera le même. Chaque nuit, le mongol marche à travers les rues et les canaux. Chaque nuit, il traque sa proie. Chaque nuit, il se rapproche jusqu’à ce que, fatalement, le destin ne lui sourit à nouveau et qu’il n’enferme une seconde et dernière fois son Père... ou périsse en essayant.

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MJ
Voici tes tags : [Apôtre de la Mort] - [Sang-Mêlé] - [Almas] -  [Suceur de Sang] - [Régénération Puissant] - [Inversion temporelle] - [Indomptable Volontée] - [Physique Monstrueux] - [Noble Phantasm Disruption] - [Manipulation Corporelle] -  [Expert du Bökh] - [Pratiquant Archer]
Commentaires :
On s'amuse beaucoup à dire que le forum n'est pas adapté aux brutes épaisses et aux esprits bagarreur. Après tout on cherche à alimenter le mystère, l'enquête et la politique. Mais Uul trouve sa place de façon très juste je trouve. La fiche est très convaincante pour nous présenter pourquoi un personnage comme lui existe et reste à Venise.

Je peux déjà imaginer les relations et parallèles possible avec des personnages du forum comme Liang, en Apôtre plus proche de la bête que du guerrier, Carmina, avec sa position très différente mais au final assez similaire à celle de Uul, Jacopo en tant qu'humain sang mêlé des ogres occidentaux ou Trisha qui a vécu une déshumanisation similaire à Uul.

Sans compter les liens que tu établis avec des personnages du contexte, je suis sûr que tu avoir de quoi faire à Venise.




   
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