We made plans
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Alors que le Graal a été démantelé, d’étranges meurtres corrompent les canaux de la Sérénissime. Le Conseil de Venise, autorité suprême de la ville, doit faire face à cette situation alors qu’un mariage prévu entre deux familles du conseil devait mettre fin à plusieurs années de rivalité. L’Association des Mages et la Sainte Eglise ont dépêché leurs éléments afin de résoudre ce mystère; véritable menace pour le Secret de la Magie. Dans l’ombre, les Apôtres de la Mort se nourrissent du chaos. Vous aussi entendez l’appel des muses de la désolation et venez mettre en lumière les secrets qui stagnent dans les abysses de Venise.
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illustrations par Zhimin Gao et Aw anqi. Codage pâr Kylas (mikazuki) sur le support du blank theme par Kim. Contexte et concept de jeu inspirés des oeuvres TYPE-MOON et du Naruverse.
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Epopée d'une brebis égarée [Elizabeth/Priscilla]

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Elizabeth Katherine


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Elizabeth Katherine
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Epopée d'une brebis égarée Priscilla & Elizabeth




Je suis une exorciste puissante, juste et charitable.

J’aime ces mots. J’aime leur sens. J’aime leur sonorité.

Séparément, ils sont porteurs d’une définition impersonnelle et détachée de l’existence.

Ensemble, ils forment la vérité que j’impose à Dieu et son jardin.

A la fin de chaque prière, de chaque psaume ou de chaque vœu, je prononce ces paroles. Elles forment une déclaration de foi qui s’incarne dans toutes mes pensées dirigées envers le seigneur. Ces mots n’ont pas pour but de me faire parader devant lui ou de me permettre de toucher à ses bonnes grâces. Non, j’aime simplement lui rappeler que malgré ses épreuves et son amour, mes actes restent les miens et suivent la route que je me suis tracée.

Aujourd’hui et pour la première demande du père Boréal, je vais devoir traquer une âme perdue qui à eu le malheur d’être exposée au mystère, lui extorquer son savoir et veiller à ce qu’elle se taise. C’était la première fois que je croisais le chemin de cet homme au physique d’exécuteur. Sa gestuelle et sa tenue m’ont laissé imaginer que sa place dans l’église de Venise n’a pas été atteinte par des exploits pacifiques. Néanmoins, je n’ai pas ressenti de zèle aveugle et violent des autres exécuteurs. Après tout, de tous ceux présents en ville, le dépositaire du pouvoir eclésiastique a choisi une exorciste, une femme d’esprit pour régler cette affaire. Il souhaitait probablement éviter que le crâne d’une brebis égarée se retrouve étalée contre un mur sans aucune autre forme de procès. Bien que visiblement exaspéré par mon comportement, je pense que le père Boréal est une personne que je pourrais apprécier.

Mon esprit vagabonde en rejouant cette rencontre tandis que je me prépare à sortir. Je récupère un chemisier blanc et un pantalon de toile accrochés aux cintres que j’ai pendus dans le confessionnal, prends mes chaussures de villes qui traînent sous bénitier et me maquille sobrement. J’aurais certes pu garder mes vêtements de la journée, plus colorés, mais si j’échoue à guider cette ouaille ce soir, je préfère porter quelque chose de plus ostentatoire et moins festif. D’un pas dansant, je me saisis de quelques clés noires conjurées pour l’occasion, imprégnée de prières à Dieu le fils, seul véritable dépositaire de la miséricorde divine.

Puis, alors que le soleil arrive à son Zénith, je pars à la recherche de cette enfant abandonnée par le seigneur.

Je ne suis pas une traqueuse exceptionnelle. Ce n’est pas mon rôle après tout, mon travail ne consiste pas à suivre les traces de sang laissées par les apôtres de la mort mais à ressentir les subtilités de l’esprit humain. Malheureusement, dans cette situation ce genre de chose ne m’est d’aucune utilité. Je prends alors mon temps, la ville n’est pas immense et l’église est  suffisamment présente pour m’offrir des informations à chaque coin de rue.

“Une jeune adulte aux cheveux d’argent et aux yeux bleu”.

Voilà la caractéristique principale de celle que je cherche. Dans une ville d’Italie, ça ne devrait pas trop être difficile, la tendance est au brun après tout.
Les heures passent alors que je profite de la ville. Je passe de rues en chapelles, de ponts en ruelles, je marche le long de l’eau ou à côté d’édifices impressionnants. J’entends des témoignages plus ou moins intéressants. J’interroge prêtres et passants … Peu à peu, l’espace ou elle est censée se cacher se réduit.

Alors que l’après -midi entame ses dernières heures, je tombe sur une des rares places de la ville que je n’ai pas épiée plusieurs fois. Un prêtre m’a indiqué qu’une femme correspondant à mes critères de recherche y trainait régulièrement. Alors je m’avance, souriante et observe autour de moi. Une ribambelle de boutiques remplies de touristes ? Non. Des habitants discutant le long de leurs habitations ? Non. Un petit café cosy ? Quelle bonne idée.

L’heure est au goûter. Je rentre donc en chantonnant dans ce petit espace où chacune des tables est prise. Je balaye du regard chacune des tignasses des dits clients, tentant une nouvelle fois ma chance. Rapidement, l’une d’elle sort du lot, ce qui vient accentuer le sourire déjà présent sur mon visage. Mon cœur s’emballe devant la perspective de cette nouvelle rencontre et de cette nouvelle épreuve qui vient se confronter à mes valeurs. Je commande brièvement et viens m’assoir à la table de la jeune femme, ne laissant transparaître aucune hostilité. Je ne lui veux aucun mal, car je l’aime après tout.

Bonjour jeune brebis égarée. lui dis-je d’une voix douce

Priscilla Mercier


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Priscilla Mercier
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Epopée d'une brebis égarée Priscilla & Elizabeth

Inconnu sur inconnue sur inconnus.

Le monde n'a plus de sens depuis quelques jours. Comment ça des créatures rodent la nuit et s'en prennent aux passants pour se nourrir de leurs sang ? Je sais bien qu'il y a un criminel en fuite en ville, mais la situation semble sous contrôle, la panique de la presse n'a pas encore atteint la population. Comment se faisait-il qu'un tel secret était maintenu caché, au nez et à la barbe des petites gens qui ne savait pas comment se défendre ? C'est tout bonnement incompréhensible. L'appréciation d'une menace, l'union des forces par le nombre et l'ingéniosité sont les mécanismes de défense par excellence de l'humanité. Chaque culture, chaque peuple a réagit ainsi. Il n'existe pas de réalité ou un seul individu pouvait servir de défense face à l'envahisseur, les hommes providentiels n'étaient que des leaders, des fédérateurs, des inspirateurs.

Les mythes n'existent pas.

Pire encore, savoir que les individus normaux, comme moi, sont jugés comme dangereux et superflus s'ils croisent par mégarde le chemin d'un de ces secrets. Mais c'est l'apex de l'hypocrisie. Ces sociétés secrètes ont tout bonnement le comportement de gosses de riches qui s'organisent des soirée borderline sous la protection népotique de leurs parents influents et qui décident de passer à tabac les pauvres outsiders qui les surprennent en train de tuer des sans abris dans la rue.  Je ne peux plus sortir sans être bombardée par la possibilité de faire la rencontre de trop, d'être invité par un sourire bienveillant aux reflets mortels. Impossible de sortir.

Impossible de répondre au téléphone. Impossible de considérer mes recherches justes. Trop d'incertitude.

L'université m'a appelé à plusieurs reprises. Evidemment je ne leur ai pas répondu. Aucune chance pour que je retourne là bas pour le moment, c'est un quotidien trop évident, avec trop de possibilité d'être interceptée. Que ça soit par les organisations secrètes au courant de mon existence, ou même cette créature qui doit probablement me chercher. Elle m'a poursuivit jusqu'à quelques rues de chez moi, elle doit chercher à se débarrasser des derniers témoins à l'heure qu'il est. Si j'en crois la seule information qui me semble cohérente, c'est que la jour représente tout de même une forme de protection. Je ne sors pas de chez moi moins d'une heure après le levé du soleil et suit invariablement de retour, enfermée à clef, une heure avant la tombée de la nuit.

J'ai pris de multiples mesure de sécurité. Des messages d'alertes sont prévu sur mon téléphone et ma boite mail et s'enverront automatiquement si je ne pense pas à les désactiver chaque jour. J'ai dissimulé des couteaux à plusieurs endroits stratégiques de mon appartement. J'ai aussi acheté une bouteille de spray de défense que je garde toujours sur moi. J'ai commencé à lire quelques livres sur l'autodéfense et essaye de pratiquer. J'ai beau être en forme, je ne suis pas sportive pour autant. C'est un début, petit à petit dans ce chaos et cette nouvelle existence, je trouve une forme de quotidien.

J'ai bien de la chance de n'avoir personne pour essayer de me faire entendre raison sur Venise.

Tout ça me fait petit à petit prendre conscience que ma vie n'est peut-être pas perdue. Mon premier objectif doit être d'atteindre un point d'équilibre. C'est ça, un point d'équilibre. La peur panique du noir restera peut-être ancrée dans mon cerveau pendant quelques années, mais je ne peux pas me laisser disparaitre. Une fois que je serai capable de me défendre par moi même, je chercherai un moyen de jongler entre mon existence et mon bien-être. Mais pour l'instant, je dois tenter de comprendre cette nouvelle réalité.

Une priorité qui va au delà de chercher de l'aide.

Evidemment, les autorités me prendront soit pour une folle, soit pour une menace autrement. Je suis vraiment seule au monde.

Ce constat me serre le cœur et les trippes, la logique anesthésie un peu la peur qui me fait pleurer chaque soir et m'empêche d'éteindre les lumières chez moi, mais j'y trouve encore une forme de réconfort. Comme à la table de ce café, juste assez loin de mon appartement pour éviter toute corrélation naturelle, et juste assez près pour me permettre une retraite rapide. Je suis dos au mur, évidemment, le nez dans mon livre, le regard épiant les alentours pour ne pas être surprise.

Il n'est pas question de se laisser avoir.

La porte du café fait tinter la petite cloche et je vois rentrer une énième cliente. Jusque là tout est normal. Curieuse, son regard ne s'arrête si sur le comptoir, ni sur les serveurs, ni sur les pâtisseries et autres en-cas présentés. Suspect. Mes yeux oscillent au dessus de la tranche de mon livre, certaines d'avoir affaire à une agent des services secrets pour la sixième fois de la journée. Cependant, cette fois il semblerait que mon instinct soit juste car son regard s'attache à ma silhouette et la voilà qui se dirige vers moi.

Calme.

Réfléchis.

Du calme.

C'est un lieu public, tout va bien se passer.

Et si les clients sont fictifs et dans le coup eux aussi ?

Impossible, la plupart étaient là avant mon arrivée.

Respire.

Mon cerveau fonctionne à un rythme effréné. S'il y a bien une chose qui peut me sauver dans cette situation, c'est bien lui.

Je sors mon téléphone de mon sac et le pose sur mes genoux, prête à appeler les secours et feindre une discussion trahissant mon emplacement, mes intentions et ma situation. Je détaille d'un regard fuyant son apparence, incapable d'en définir l'origine. Elle ne semble pas être italienne, cependant rien ne peux me confirmer cette conjecture pour le moment.

Mon temps de réflexion est terminé.

La voilà devant ma table.

"Bonjour jeune brebis égarée."

L'italien est marqué un accent anglophone sévère. Le vocabulaire évoque le registre religieux sans aucun doute. Le sourire et la voix ne révèlent rien des intentions.

Mon air est ahuris, la surprise évidente. Une part est artificielle, l'autre est honnête, je ne m'attendais pas à ce qu'une femme comme elle appartienne à un corps clérical. Mes lèvres tremblent un peu et je cherche mes mots. Mes pensées ont depuis longtemps dépassés mes actions et me voilà confronté à la réalité de ma situation, incapable d'accomplir avec précision les plans que j'ai élaboré jusque là dans les labyrinthes infinis de mon esprit.

"Dé... Désolé, je ne parle pas italien." dis-je d'une voix marquée le mieux possible de mon accent français.

Je semble avoir plus de facilité qu'elle en italien, ma faiblesse usurpée doit être convaincante. Je suis cependant en tension perpétuelle, ses mots ont été sans équivoque. Elle était à ma recherche spécifiquement. Une mauvaise, très mauvaise, nouvelle. Elle ne me laissera probablement pas partir sans avoir eu ce qu'elle cherche. Je vais devoir feindre l'ignorance et si cela ne fonctionne pas, trouver une fenêtre d'échappatoire. J'avais bien réussi à échapper à un monstre horrible, ce n'est pas une bonne sœur qui va me faire peur.

"L'addition s'il vous plait !" ma main se lèvre pour attirer l'attention d'un serveur qui ne parle pas un mot de français.

J'adresse un sourire gêné à l'inconnue et range pose mon livre sur la table, ma main proche de mon téléphone et l'autre fouillant dans mon sac pour tenter d'y faire de la place pour l'ouvrage... et faire remonter à la surface le spray de self-defense.

C'est parti Priscilla, pour ta première rencontre avec les vrais ennuis de Venise.

Sois forte.

Elizabeth Katherine


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Elizabeth Katherine
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Mon regard se pose dans les iris bleutés de la jeune femme que je cherche depuis ce matin. Son regard est fuyant, à l’image de tout son langage corporel. Elle s’agite, recule … Quel dommage que je ne puisse pas plus profiter de cette panique qui s'immisce  dans ses yeux éclatants. La peur qui engendre la panique, l’amour qui engendre l’envie … tant de sentiments qui ne gagnent qu’à tomber dans l’excès pour peindre une toile unique. A- t- elle  conscience de la grandeur de cet instant ? De l’élégance de ses tremblements ? De la beauté de la crainte qui étreint son âme ? Probablement pas.

Quel dommage. dis-je d’un air amusé dans un français sobre

Cependant, je sais que cette passion est mienne et que je n’ai en aucun cas le droit de la forcer sur cette inconnue. Je ne me sens pas désireuse de jouer avec elle ainsi qu’avec la peur qu’elle transmet de manière aussi évidente. Je ne suis pas cruelle moi. Il ne me viendrait pas à l’idée de la pousser à l’erreur pour me satisfaire de ma miséricorde après tout.  

Désireuse de laisser à ma nouvelle brebis le temps de se calmer, j'emmène calmement ma tasse blanche le long de mes lèvres, avalant quelques gorgées légères de liquide brûlant. Le goût est amer, la sensation de chaud douloureuse. Je ne me ferai donc probablement jamais à cette habitude culinaire du monde extérieur … Tant pis, chaque expérience est source de plaisir, aussi désagréable soit elle .

D’un mouvement doux, je repose le récipient sur son socle dans un tintement léger, souriante tout en poussant le livre vers elle du bout de mes doigts. Je n’ai ni l’envie, ni le besoin de l’empêcher de partir, alors autant se montrer avenante.

Mon français n’est pas parfait mais j’imaginais que nous pourrions tout de même discuter. Celà dit, rien ne te contraint à le faire ici. N’y vois aucune malice, je ne sous-entend pas non plus que je te forcerais à le faire autre part. Contrairement à mes frères et sœurs, je saisis parfaitement ma place dans le jardin du seigneur et le fait que lui seul dispose de l’autorité de nuire à la liberté d’une de ses enfants. lui dis-je d'un air sincère

Je suis heureuse que le père Boréal m’ait demandé de m’occuper de cette histoire. Après tout, je pense qu’il s’agirait d’un crime de disloquer un visage aussi charmant. Alors que je m’étire, j’observe la jeune inconnue régler son dû et se détacher de ses obligations pécuniaires. A partir de maintenant elle peut partir comme elle le souhaite, je ne la rattraperait pas et ce, par respect pour son pauvre petit cœur qui bats la chamade.

Néanmoins …

Je jette un regard acéré autour de moi, balayant toutes les personnes pouvant potentiellement écouter notre conversation. Aucun membre de l’église ne se trouve ici, ni aucun mage visiblement.

Ma hiérarchie m’a intimée de te retrouver pour que tu me dises ce qui t’est arrivé. Malheureusement, je préfère m'entendre parler qu’écouter les autres et si tu le désire je pourrais balayer le voile épais des mystères desquels tu as été témoin …à moins que tu ne préfères naviguer seule ?


Priscilla Mercier


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Priscilla Mercier
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Mince.

Elle parle français ?

Elle parle français.

Son accent est toujours aussi agressif et la langue plus technique et moins chantante n'aide pas. Je la regarde de façon fixe, oubliant complètement la comédie que je suis supposée jouer. Avalée par l'effondrement de mon plan, mes repères s'écroulent et ma façade ne tient pas tant que je réfléchis à ma nouvelle ligne d'action. Son registre de parole confirme bel et bien mon intuition concernant son lien avec une quelconque forme de religion chrétienne mais cela ne m'avance pas réellement.

Mon regard est peut-être rivé sur elle mais mes yeux voient bien au delà. Je me perd, un instant qui semble si long, dans les multiples possibilité qui s'imposent à moi maintenant que mon fil rouge est rompu. Je ne sais distinguer s'il est plus probable que je me retrouve à servir moi-même cette organisation ecclésiastique mystérieuse ou qu'elle finisse par m'utiliser comme appât pour trouver la créature qui a détruit ma vision du monde.

"Je..."

Mes lèvres s'agitent par elle-même, je n'ai aucun contrôle sur cette syllabe sauvage qui s'extirpe de ma gorge et je viens placer par reflexe ma main sur ma bouche. Non. Je ne laisserai pas cette version des faits arriver, il faudrait que je sois folle pour ça. Plutôt rêver. Je préfère encore explorer la porte qu'elle m'ouvre de façon plus... modérée. De plus, rien ne me prouve qu'elle n'essayera pas de me suivre si je pars d'ici, alors autant rester dans un lieu peuplé le temps de jauger le danger.

J'ai toujours mon téléphone et mon spray si les choses tournent mal.

Tout va bien, la situation est encore sous contrôle.

"J'écoute. Je ne sais pas qui ou quoi croire. Il s'est passé des choses... impossibles. On m'a dit de me méfier des gens comme vous. J'écoute mais je ne vais pas tout prendre pour argent comptant."

Elle a l'air à peine plus âgée que moi, même s'il semble évident qu'elle est plus mature, son visage a complètement perdu ses rondeurs adolescente et son air suffisant me fait comprendre qu'elle se considère comme pleinement en contrôle de la situation. Je connais ce genre de situation, deux options possibles : se plier au contrôle pour assurer une forme de complaisance ou le rejeter. Mais si j'en crois tous les on-dit que j'ai pu glaner jusqu'à maintenant, les sociétés secrètes ne laissent pas de seconde chance.

Se plier revient à abandonner sa vie.

"Je vous préviens, s'il se passe quoi que ce soit d'étrange ou que la discussion prend un tour que je n'aime pas, j'appelle la police. J'ai plusieurs sécurités en place pour s'assurer que s'il m'arrive quelque chose, ça ne passe pas inaperçu."

Réfléchir, agir, faire avec les moyens du bord. Mon air incertain doit probablement desservir cette tentative de nous mettre sur un niveau égal, mais je refuse de me faire dévorer toute crue une nouvelle fois. Pas après ce qu'il s'est passé dans la ruelle. Cependant je ne dois pas être juste défensive, les humains sont transactionnels, un instinct nécessaire pour s'assurer de tirer un bénéfice de chaque situation.

"Si tout se passe bien, je vous dirai ce que j'ai vu."

Un échange de bon compromis. Et si nécessaire, de quoi la brusquer et courir jusqu'à la sortie.




   
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