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Fate/Last Night Contexte du Forum
Kristen Halifax est connu pour son sourire, son optimisme, sa vitalité. Pourtant, derrière ce visage si serein se cache une personnalité froide, capable d'une fermeté d'acier lorsque l'on recquiert ses services. A seulement 26 ans, Kristen Halifax est enforcer au sein de l'Association et membre du département 13. Ce département regroupe les enquêteurs et ces membres veillent à élucider les mystères qui pourraient poser problèmes au monde secret. Souvent sous-estimés des mages de l'Association, les Enforcers sont un bras armé, des chiens de chasse conditionnés à éliminer les menaces. Kristen Halifax ne saurait faire exception à cette image.
Nous vivons dans un monde où l'apparence peut cacher une foule de mystère. Des secrets, des énigmes qui protègent encore le voile séparant la réalité de la magie. Ce sont deux espaces qui ne doivent pas cohabiter et se mélanger. De vieilles organisations veillent à cela, l'Association, l'Eglise... Des mages et des serviteurs de Dieu qui partagent au moins un même objectif.
Aujourd'hui, nous sommes le 20 juillet 2020 et Kristen Halifax vient de recevoir l'objet de sa prochaine mission. Le lieu de destination est Venise, la belle cité semble en proie à des menaces obscures, non identifiées. Selon le premier rapport de l'Association, on estime un risque important et que la cause de tout le sang versé soit de nature magique, mystérieuse, inconnue pour le monde des réalités. Une créature née d'un rêve, une expérience menée par un fou... Pour le moment, tout peut être envisagé. Kristen Halifax ne possède que peu d'éléments. Deux actualités chamboulent la réalité de Venise. On dénombre d'abord des disparitions inquiétantes depuis plusieurs mois, des personnes lambda et sans histoire disparaissent sans laisser de trace, sans laisser de note. Aux murs de Venise, il n'est maintenant point rare de croiser une affiche avec le portrait d'une personne recherchée. Et pour ne pas arranger les choses, depuis maintenant quelques semaines, aux disparitions s'ajoutent les meurtres. Assassinat sanglant à l'arme blanche, toujours une blessure au coeur, les victimes sont des sujets assez jeunes. On dénombre actuellement six meurtres. Trois garçons et trois filles qui présentent des caractéristiques similaires, une même tranche d'âge pour les victimes (20-25 ans), une couleur de peau blanche, corpulence fine et une taille moyenne. Les filles semblent partager une chevelure longue, châtain, quant aux garçons les victimes ont des cheveux courts et bruns. Des caractéristiques communes qui ne font guère avancer l'enquête. Les policiers n'ont aucune piste et avec les disparitions et ce meurtrier en série cela fait beaucoup, beaucoup de mystères pour Venise en ce moment. Dans ce monde moderne, l'inexplicable pourrait causer des troubles bien plus effrayants qu'au temps de Jack l'Eventreur. C'est Pourquoi Kristen Halifax est chargée d'enquêter sur ces événements.
Kristen Halifax est prête à quitter Londres, mais avant comme un rituel, elle aime se plonger dans ses anciennes affaires. Une histoire lui revint alors toujours en mémoire, un vieux récit qui n'a pas trouvé de réponse, une affaire qui aujourd'hui encore demeure un mystère. Seule a priori dans les archives de la salle B-24, elle lit encore les résumés de l'enquête. Malgré tout ses dons, quelque chose venait de faire irruption dans la salle B-24, quelque chose qui avait la facheuse tendance d'échapper à ses perceptions. Kristen Halifax put se rendre compte qu'elle n'était point seule lorsqu'une ombre se dessina autour d'elle, une personne était alors dans son dos, debout à l'observer tranquillement et cette personne prit doucement la parole.
La voix douce et le ton suffisant, c'était la signature du professeur Leland Fersen, professeur et Lecturer au sein de l'Association, il était aussi un membre du département 13. Son aura était trouble et ses manières donnaient vraiment l'impression d'un homme peu enclin aux humanités. Leland était un homme d'une cinquantaine d'année, cheveux grisonnants, vieux costume, noeud papillon rouge, l'apparence parfaite de l'universitaire avec le sourire malsain en prime. La conversation s'engagea donc sur cette rencontre non désirée.
"J'ignorais Leland que vous étiez au courant des détails de cette histoire."
"Cela est toujours vrai. Pourquoi la famille Einzbern ?"
Pourquoi s'acharner à discuter avec Leland Fersen... Kristen préféra couper court à la discussion en fermant le dossier Einzbern et en se levant précipitamment. Leland ne fit rien pour la retenir, simplement, il souriait encore de ses mauvais mots. Avant qu'elle ne quitte la pièce, Leland eut une derniere parole pour Kristen Halifax.
Pour son enquête Kristen Halifax allait jouer de diplomatie, car elle n'était pas vraiment la seule enquêtrice du coté surnaturel, une autre organisation avait sans doute déjà quelques hommes sur place. L'Eglise et l'Association ont toujours été chat et chien, des méthodes et des philosophies opposées pour un objectif en commun, assurer la sérénité au monde et protéger les hommes de ceux qu'ils ignorent. Venise a toujours été une cité davantage controlé par l'influence de l'Eglise que par l'influence des mages. Kristen Halifax a donc posé un pied dans un territoire où elle n'était pas totalement la bienvenue. Il lui couta cinq jours avant d'obtenir une audience avec le Prêtre Boréal, envoyé du Saint Siège à Venise pour résoudre les troubles de la cité. C'était un après-midi ou le soleil tapait fort, comme à son habitude Kristen Halifax était arrivée à l'heure au point de rendez-vous, au cloître San Marcello. Seul assis en plein soleil, le prêtre Boreal attendait patiemment son invité. Lorenzo Boreal avait la réputation d'un homme posé, dipomate, un membre de l'Eglise capable de discussion avec un membre de l'Association. Sa carrure était imposante, une peau d'ébène, un visage fermé et sérieux, immobile devant deux verres d'eau posés sur une simple table, prêt à la discussion. C'est Boreal qui prit la parole le premier.
"Ce n'est pas réciproque Père Boreal ?"
Avec assurance Kristen Halifax pris place en face de Frère Boreal et dans un premier mouvement, elle posa un journal papier sur la table. En évidence il y avait la une, un nouveau meurtre, une nouvelle disparition et tout une ville qui cède peu à peu à la peur de l'inconnu.
"Ce n'est pas suffisant ? Venise, à ce rythme va bientôt détrôner Londres."
"J'aimerais comprendre d'abord Venise."
"Pourriez vous m'en dire plus sur comment ils ont disparu."
"Et on a retrouvé Lenore Neria assassinée, son coeur a été arraché, il n'a jamais été retrouvé. Aujourd'hui, encore les familles proches de l'Eglise nient leur implication dans le meurtre de Lenore Neria. Avez vous un aveu à faire, Frère Boréal ?"
Kristen Halifax peinait à le croire.
"Alors vous avez tué les Neria."
"Au sujet des Médeviento, j'ai entendu qu'un mariage était en préparation."
"Vous n'avez pas l'air d'y croire à ce mariage."
"L'avenir nous le dira."
A cette phrase, Boréal eut un sourire amusé.
"Non, de nos observations, nous sommes encore au point mort. J'espère vous revoir quand nous serons plus renseignés."
L'enforcer était prête à quitter son hôte mais ce dernier se leva le premier puis il eut d'étranges paroles avant de la quitter.
C'est ainsi que frère Boréal disparu de son champ de vision, sans donner la moindre explication à ses mots.
Leland Fersen regardait avec un sourire malsain le corps sans vie de Kristen Halifax. La scène du crime était une ruelle sombre de Venise, les enquêteurs de police avaient laissé leurs places aux membres de l'Eglise et à Leland Fersen envoyé de l'Association.
Le corps était celui d'une jeune femme de 26 ans, cheveux longs chatains, taille moyenne, corpulence fine, couleur blanche. Ce soir-là, Kristen Halifax portait une robe rouge. Elle a été poignardée en plein coeur à l'aide d'une arme blanche.
Ainsi se termine l'existence de Kristen Halifax, détruite à Venise par un mal inconnu. Père Boréal ou le docteur Leland Fersen, personne n'avait la solution. Personne ne savait quel mal ronge Venise et dévore ses habitants.
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Au bal masqué Lendemain de fiançailles
La demeure des Giovanni s’était presque entièrement vidée et le soleil commençait timidement à éclairer la Lagune. Seuls quelques invités erraient encore autour de la bâtisse, murmurant sur les événements de la soirée. Les inspirations stupéfaites se fondaient dans l’iode marin et les regards inquiets perçaient la nuit. Ces silhouettes arboraient toutes une expression à mi-chemin entre la peur et la fascination, la curiosité malsaine qui gravite autour des tragédies.
Il est vrai que, même pour le monde occulte, ce qui s’était déroulé était pour le moins singulier. La fiancée qui tombe du balcon, un sang-mêlé perdant le contrôle, un templier faisant son entrée et, plus généralement, le chaos qui s’en est suivi. Si pour beaucoup le bal avait été un fiasco, un danger, une honte, il y a les gens comme Leland qui se sont délectés du spectacle. Venise était décidément pleine de surprises et, surtout, pleine d’étrangetés. Les différentes familles du Conseil devaient se mordre les doigts. Surtout les Giovanni qui, sous l’hospice de leur propre toit, ont essuyé une certaine humiliation. Douce ironie.
"Excusez-moi, vous auriez une cigarette s’il vous plaît ?"
Une voix de femme s’éleva dans la nuit, tirant le professeur hors de ses pensées. Elle l’avait interpellé dans un anglais hésitant, marqué de l’accent typique des vénitiens. Comme quoi, il était évident pour tout le monde que Leland était un étranger.
"Vous êtes sûr que… enfin c’est votre dernière je ne voudrais pas…"
Suivant une seconde d’hésitation, elle attrapa la cigarette du bout des doigts, le remercia rapidement et pressa le pas non sans regarder par-dessus son épaule. Après tout, cet homme étrange aurait pu la suivre. Il émanait de lui quelque chose de si gênant, quelque chose de presque malsain. On entendait tellement de choses en ce moment, des disparitions, des meurtres étranges. Ces personnes dont le corps n’était jamais retrouvé ou bien, quand un cadavre refaisait surface, se trouvait mutilé et méconnaissable. La Sérénissime était gangrenée par un mal insidieux alors, sans tomber dans la paranoïa, il valait mieux être prudent.
Mais Leland ne la suivait pas. Au contraire, il ne lui portait pas la moindre attention. Il était toujours planté là, le regard perdu vers l’horizon. Les yeux un peu trop vides, un peu trop pensifs. Puis, avant même qu’elle ne puisse quitter son champ de vision, il plongea la main dans sa poche intérieure, en extirpa un paquet neuf, déchira le plastique et embrasa le bout de sa cigarette par simple contact avec ses lèvres.
Leland n’était peut-être pas le tueur dont tout le monde parlait, mais il n’était pas étranger aux horreurs de ce monde. Il participait à ce pèlerinage étrange, cet exode improbable du monde magique vers Venise. Aujourd’hui nous parlons du tueur et des familles du Conseil mais, demain, qui sait si nous ne parlerons pas du professeur excentrique de la Tour ? Vous savez, cet homme au long manteau, un peu trop curieux, un peu trop présent.
Une chose était sûre, il attendrait encore quelques jours avant d’envoyer son rapport.